Le printemps du terroir Pézenas, 3 soirées thématiques dégustation et tapas

Retrouvez le Printemps du Terroir de Pezenas, le 20 mars, le 17 avril et le 22 mai au Restaurant l’Oustal, rue Anatole France à Pézenas, pour des soirées à thème autour des vins, dégustation et tapas, en compagnie de vignerons différents chaque soir. Participation : 15€/personnes seulement

Réservation par téléphone au 04 67 11 08 68 ou 06 38 23 28 40.

20 Mars : L’utilisation du soufre dans le vin, mythes et réalités

Premier soir ce jeudi soir à 20h au restaurant l’Oustal rue Anatole France à Pézenas avec pour thème : l’utilisation du soufre dans le vin, mythes et réalités » Apprendre en dégustant des vins du Domaine Sainte Cécile du Parc et du domaine Stella Nova ! Pensez à réserver  au 04 67 11 08 68 ou 06 38 23 28 40.

17 AVril : L’élevage du vin : Cuve ou barrique ?

Présenté par Mireille Branger, directrice au syndicat de l’AOC Languedoc avec la dégustation des vins des domaines de Nizas, Magellan et la cave d’Alignan et Néfiès.

22 Mai : Pézenas et le patrimoine viticole

Présenté par Christine Catala, animatrice de l’architecture et du patrimoine à l’office du tourisme à Pézenas. avec les vins des domaines du Clos Roca, les trois Puech, et les caves Molière !

programme du printemps du terroir pezenas

abbaye sylva plana la part du diable vin languedoc
L’abbaye de Sylva Plana, plus que du vin, un oenotourisme de qualité en terre de Faugères

A nouveau un bel exemple de vignerons qui en plus de leur métier de faiseur de vin se sont lancés dans ce que l’on appelle l’oenotourisme, en l’espèce la restauration et l’accueil touristique.

Le Languedoc  évolue sous l’impulsion de ses domaines réactifs. L’objectif avoué faire venir à soi ce petit consommateur tant désiré et lui proposer plus que du vin, une expérience, un moment de partage.
L’Abbaye de Sylva Plana réunit en un seul lieu une cave, un caveau, un bar à vin, un restaurant, une salle de réception, des chambres d’hôtes et des balades dans les vignes. A la cuisine, c’est tapas le midi et carte le soir en saison. C’est simple, c’est bon, c’est efficace.  Bien entendu, vous y retrouverez les vins du domaine, aoc faugères et igp cote de thongue. Oui j’ai bien dit « cote de thongue », la plage n’est pas loin mais ce n’est pas un indice.

Homme de terre et homme de cave
Le domaine est mené par 2 associés : cédric Guy et nicolas Bouchard qui cultivent le vignoble en agriculture biologique sur une terre pierreuse, de schiste, typique de Faugères. Cédric est l’homme de terre, celui qui ose dans la vigne des pratiques originales comme le labour des sols avec un cheval sur les vieilles parcelles. Nicolas est l’homme de cave, plus discret, entre ses barriques de vins et ses grandes cuves.

L’histoire du domaine est liée à l’abbaye de Sylvanes à Saint Affrique, depuis 1139. Ici, c’était une dépendance pour faire du vin de messe, ainsi que de la pisciculture. Les moines Cisterciens ne mangent pas de viande.

Il y a beaucoup de chose à apprendre à l’abbaye de Sylvanès. Etymologiquement, Sylvanès  signifie « sauve nous » l’endroit où l’on trouve le salut, la rédemption. L’abbaye est aujourd’hui mondialement connue comme centre de formation, de recherche, de création et d’édition au service de la liturgie et de la musique sacrée par l’immense travail réalisé depuis plus de 30 ans par le Père André Gouzes qui a entrepris la composition  d’un corpus liturgique intégral en langue française. Le nom de Sylva Plana est une dérive de Sylvanès, adaptée à l’endroit certainement, entouré de forêt.

Bon, sans vous faire un cours d’histoire, Faugères était une terre protestante, ceci explique que le domaine fut détruit 3 fois et reconstruit 2 fois jusqu’à la révolution. A l’origine, le vignoble ne faisait que 5 ha. Maintenant il en fait 35 ha.

Bio et biodynamie
Les deux familles des 2 associés étaient voisines, famille de coopérateur et famille de négociant. Le Bio est une démarche naturelle. En effet, les 35 ha du domaine ne sont pas mécanisables et historiquement les parents travaillaient proprement sans trop de traitement. Ainsi quand ils ont souhaité faire une cuvée d’exception, la part du diable, en n’utilisant que des matériaux nobles à la cave avec le bois, et en vigne, ils ont converti 3 ha en biodynamie.

Cédric commente sa démarche ainsi : « Depuis 2010, tout est en bio certifié et petit à petit on passe tout en biodynamie. Le passage du bio à la biodynamie ca n’est pas visible dans le vin. Ca demande : de passer le soufre et le cuivre selon le calendrier lunaire. Mais c’est parfois compliqué à cause de la chaleur et du vent. On a peu de temps disponible pour agir sur la vigne.
Côté œnologie, pour le rosé, on ne levure pas. A basses températures, la fermentation de démarre pas.  On utilise les principes de la dynamisation, c’est à dire des petites quantités de substrats dans de l’eau dynamisée, avec de la silice. C’est homéopathique. »

Pour autant, Cédric aime qu’il y ait une explication physique, et non pas ésotérique. Par exemple, pour le vers de la grappe,  il a trouvé une association (le groupe chiroptères du Languedoc Roussillon http://asso-gclr.fr/)  qui a pour but de réintroduire les chauves souris qui mangent les insectes, la nuit. L’association a choisi les endroits et a amené les chauves souris, juste à proximité de l’abbaye en ruine. Il faut aussi un point d’eau. Ce n’est pas évident de le faire partout.

Le cheval c’est moderne !
A propos du recours à la traction animale, Cédric précise : « Le cheval ça me paraît naturel aussi. Quand on a voulu passer 100% en bio. On a quasi doublé la consommation de carburant. On a cherché à diminuer les doses de traitement, du coup il faut passer plus souvent, en cuivre et en soufre. L’herbe faut la tondre, ou la coucher, etc… Il fallait sortir des ha du mécanique, des vieilles vignes, des gobelets, et en 2006, 2007 et 2008, on a sorti 6 ha du mécanique. En cave, de même, pressurage manuel, utilisation de petites cuves, on utilise de l’électricité que pour la mise en bouteille. C’est la démarche sur la cuvé la part du diable. Ainsi on est revenu à notre consommation de carburant comme avant le bio. L’emploi du cheval passe par un prestataire. C’est un petit club avec le domaine de l’ancienne mercerie, la grange d’ain, le mas angel, et mas d’alezon (catherine roque), les estanilles : on a un monsieur qui s’appelle Mathias Liebig, www.lestraitsdusud.fr, c’est une entreprise de prestation animale. C’est un métier qui explose. Il a plusieurs chevaux, c’est sérieux et c’est moderne. »
Et il ajoute au sujet des vignes : « La part du diable ce sont des vignes qui ont 90-100 ans. Il y a très peu de raisin. On y prélève des bois pour les faire reproduire par un pépiniériste pour complanter. On garde ainsi notre patrimoine. On travaille surtout sur des vignes de 60 à 80 ans. Sur 50 ha ca fait 50 ans finalement. Les parents et grands parents ont mis beaucoup de syrah. Entre les années 1980 et 2005, aucun replantage de carignan. Et donc on va devoir s’en occuper. »

Les vins de l’Abbaye Sylva Plana présentent un atout majeur, la fraîcheur ! Elle donne de la finesse aux différentes cuvées. On retrouve dans les jus, la précision du discours de Cédric. Ca va bien droit, c’est franc, c’est juste et aromatique. Si La part du diable est un must recherché, vous trouverez facilement votre élixir de bonheur dans la gamme des vins de l’abbaye. Le mieux c’est de réserver votre prochain séjour, en novice des temps modernes, dormir dans une des chambres d’hôtes et diner au restaurant.

La part du diable, savez-vous ce que c’est ?

(ce qui reste dans la barrique quand la part des anges c’est envolé.)

Photo copyright : Ken Payton

Riberach, hôtel, cave, restaurant. Le paradis de l’amateur de vin et du bien vivre en Roussillon

Cet hôtel 4 étoiles abrite un mystère. Vous le comprendrez certainement en arrivant sur place. Il a su redonner une âme en ce lieu sur lequel il est bâti. Il est emblématique de la mutation du vignoble du Roussillon.

Etrangement, selon la route par laquelle vous allez atteindre le village de Belesta, vous prendrez différemment la mesure du bâtiment. En arrivant par le haut, vous n’apercevrez que la partie émergée de l’hôtel, l’entrée et la boutique. Pas moyen de se rendre compte de l’espace intérieur, de ce qu’il renferme. Par contre, en pénétrant par le bas du village, les courbes de Riberach suivent les lignes de la roche à flan de paroi. On aperçoit aisément les terrasses exposées à un soleil que l’on vient provoquer et cette grande baie vitrée cathédrale qui divise l’hôtel en son centre.

hotel de riberach belesta cave cooperative couloir hotel de riberach belesta cave cooperative luxe chambre roussillonhotel de riberach belesta cave cooperative luxe piscine roussillonEn passant la réception, vous vous engagez inévitablement dans un escalier donnant vers le cœur de l’hôtel. Le vide vous attire automatiquement. Il vous aspire. Vous devisez en haut d’un immense hall cathédrale qui accueille le restaurant au rez-de-chaussée. Des lignes de forces se dessinent sur les murs, de couleur rouge grenat. L’œil expert reconnaitra les formes d’une cave coopérative. De part et d’autres de la salle de restaurant, 3 baies vitrées. La première donnant sur l’extérieur et un point de vue reposant. Les deux autres de chaque côté mènent vers les chambres abritées dans les anciennes cuves de la cave. Chacune a été percée d’une porte et d’une fenêtre. Mais dans le couloir, une atmosphère particulière se ressent avec les trappes des cuves toujours en place en bas des murs, ainsi que les vannes. En entrant dans les chambres, vous aurez le plaisir de pénétrer dans un autre univers. Beaucoup de clarté, des matériaux nobles, un choix harmonieux des couleurs et de l’ameublement, l’ensemble invite au repos et à la détente. Des petites attentions comme une bouteille de vin mise à disposition pour déguster les vins de Riberach mettent automatiquement un sourire aux lèvres des hédonistes que nous sommes.
En ouvrant la porte-fenêtre pour profiter du panorama, vous découvrirez un lieu invitant au farniente, la terrasse, et en contre-bas, une piscine naturelle, subtilement entourée d’une végétation adaptée, la forme rappelant la coquille d’un escargot. Par beau temps, vous n’y résisterez pas, tout comme les hirondelles qui virevoltent au-dessus de la piscine et fusent à la surface en l’effleurant. Une baignade originale dans un cadre grandiose.

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Le restaurant « La coopérative » est de même facture, mené par le chef Laurent Lemal, avec des plats raffinés et originaux comme les asperges et patatra, la daurade marbrée de petite pêche de Méditerranée ou le carré de cochon Tirabuixo. Menus à 30 €, 36€, 54 € et 69 € / Carte 41 € à 65 € hors boissons / Menu découverte enfant 15€.

La salle est superbe, très bien mise en scène, dans ce décor authentique de cave.
Les noms des vins à la carte, que l’on retrouve en vente au caveau, sonnent bien. Une belle sélection des côtes du Roussillon, Collioure, Côtes Catalanes, Maury, Banyuls et autres vins de table. De quoi ravir l’épicurien qui est en vous comme l’amateur éclairé et en attente de saveurs.

Vous l’aurez compris, Riberach a été conçu pour contenter une clientèle exigeante en lui apportant une pause idyllique et originale dans un cadre inattendu et exceptionnel. Un concept réussi qui redonne vie au village de Belesta et vous donne les clés pour apprécier un territoire magnifique entre châteaux Cathares, Méditerranée et Pyrénées.

Crédit Photos : Olivier Lebaron Photographies

gateau à la fraise restaurant Côté Mas
Astuce jeu concours photo sur facebook et twitter. Le cas marketing Electrolux

Finalement, ma participation au concours photo organisé par Electrolux à l’occasion du festival de cannes m’aura appris 2 choses que je ne soupçonnais pas !

Au départ, cool, un jeu tout simple qui consiste à poster une photo d’un plat en donnant le nom d’un film ou d’un acteur en lien avec le festival de Cannes. Je sors 2 photos que je viens de réaliser au restaurant Coté Mas à Montagnac avec le chef Taïchi Megurikami. Je fais les photos pour l’écriture de recettes qui seront bientôt en ligne sur le site Internet : http://www.cote-mas.fr
En accord parfait avec la photo du gâteau à la fraise, je trouve le film de  Steven Spielberg, président du festival cette année,  « The Sugarland Express ». Le gâteau comme une locomotive de sucre, à la manière de l’orient express… tout un imaginaire.

Première leçon : j’apprends la sélection de ma photo dans le top 5 l’avant-dernier jour des votes par le lien d’une internaute sur Facebook et non pas par Electrolux. Bon…. Je m’empresse de vous solliciter pour voter pour ma photo. A ma grande surprise, vous fûtes nombreux, plus de 400 j’aimes sur la photo mise en ligne par Electrolux et pas moins de 61 partages. Loin devant les autres concurrents. On pourrait s’attendre au même résultat concernant les votes sur twitter… et bien non ! Pas du tout ! Une concurrente est en tête, très largement, avec sa photo de chocolat pour illustrer un film avec binoche intitulé chocolat : Wouahhhhhhhh Mais son avance me surprend. Elle a déjà presque 50% des votes quand je commence à peine à vous demander de voter et de plafonner à 1%. J’aurais donc un réseau plutôt branché sur Facebook que sur Twitter. Ce n’est pas faux. D’ailleurs, c’est le cas plus généralement concernant les français. Mais quand même. Mon profil sur Twitter (https://twitter.com/ShowViniste) c’est 555 tweets et 310 abonnés. C’est modeste mais qualifié. Quand je regarde celui de la gagnante, c’est 46 tweets et 10 abonnés. Comment a-t-elle fait avec un réseau de 10 abonnés pour scorer à presque 50% ?

Deuxième leçon :  A quoi sert un jeu ? A travailler la notoriété d’une marque principalement ! Electrolux a tout intérêt dans ce cadre à ce que les participants propagent la bonne parole à la bonne cible. Enfin c’est ce que je crois, pragmatique que je suis. A la tête de presque 1 million 200 000 « J’aime », Electrolux a déjà gagné la partie. En regardant les statistiques sur la page facebook d’Electrolux, on voit bien l’intérêt du jeu photo qui a  très nettement boosté le taux de personnes qui en parlent. Ok ! Maintenant, avec un tel réseau, recherchent-ils encore la quantité ou souhaitent-ils qualifier leur message et l’impact de leur communication sur un coeur de cible. La bonne idée c’est ce concours alliant cinéma et cuisine en phase avec une actualité mondialisée, le festival de cannes. Ok ! Mais alors pourquoi ne pas poursuivre cette logique pour ne pas s’arrêter aux apparences et ne laisser transparaître finalement que l’ingéniosité du joueur. Ainsi, celui qui remporte la mise est non pas celui qui a un réseau qualifié, mais celui qui biaise l’outil. Je ne sais comment ça fonctionne mais c’est ainsi, comme pour n’importe quel jeu concours traditionnel, il existe des leviers factices de votes. Si ça vous tente, suivez ce lien (https://twitter.com/search/realtime?q=%23VotezElectroluxFR3) qui est la recherche du hashtag (#VotezElectroluxFR3) du vote de la gagnante. Vous verrez un nombre impressionnant de votes des mêmes profils, issus pour beaucoup d’un réseau de joueur. Tant mieux pour elle. Le prix, au moins, lui permettra j’espère, de rencontrer la gastronomie.

Finalement, je suis heureux d’avoir reçu autant de votes sincères sur Facebook. Je vous en remercie chaleureusement. Il y aura d’autres photos. J’y travaille ! Elles seront visibles sur le site du restaurant comme indiqué plus haut et peut-être sur un autre support avant la fin de l’année. Je vous en reparlerai. Les gastronomes et épicuriens seront comblés !

Pour vous mettre en appétit :

 

 

Vignes Toquées dimanche 5 mai 2013 en AOC Costières de Nîmes

À l’occasion de la cinquième édition de Vignes Toquées, 35 vignerons de l’appellation Costières de Nîmes et Bruno d’Angélis, chef du restaurant étoilé «La Vieille Fontaine » – Hôtel d’Europe à Avignon, vous donnent rendez-vous pour une balade haute en saveurs dans les vignes.

Laissez-vous surprendre par des découvertes gastronomiques et œnologiques à seulement quelques kilomètres de Nîmes.

Promenade dans les vignes…
Dimanche 5 mai prochain, les vignerons de l’AOC Costières de Nîmes se dévoileront à l’occasion de la cinquième édition de Vignes Toquées. Le promeneur-dégustateur, muni d’un petit sac avec couverts, verre collector, carnet de dégustation et crayon, sera guidé sur les sentiers tout au long des escales  gourmandes dans les vignes.
… Et haltes gastronomiques
Chef étoilé du restaurant « La Vieille Fontaine » depuis 2000, Bruno d’Angélis propose une cuisine contemporaine empreinte de couleurs et de saveurs méditerranéennes. Il signe pour la première fois les six haltes gastronomiques de cette balade au coeur du vignoble. Ses mets seront accompagnés par les vins des vignerons de l’appellation, présents à chaque étape.
Départ de 9h45 à 13h45
Secteur Beauvoisin/Vauvert
Prix : 50 € par personne – 8 € pour les enfants
Inscription sur www.costieres-nimes.org 

Pour en savoir plus, suivez le blog des Costières de Nîmes : http://blog.costieres-nimes.org/

Vidéo de NîmesToquées 2012 :

[tentblogger-youtube nf8-d8jPk0Q]

Pour info l’AOC Costières de Nîmes :

AOC depuis 1986, le plus méridional des vignobles de la Vallée du Rhône, parfois surnommé Rhône côté sud, s’étend en pentes douces au sud-est de la capitale gardoise. Actuellement, 12 000 hectares plantés en vignes, dont 4 500 hectares revendiqués en AOC, sont répartis sur un territoire qui va de la vallée du Gardon au nord à la plaine basse du Petit Rhône et jusqu’aux limites des étangs de
la Petite Camargue. Résolument méditerranéens, blancs, rosés et rouges traduisent le caractère singulier d’un terroir que tout rattache naturellement au vignoble de la vallée du Rhône :
le sol, terrasse rhodanienne constituée de galets déposés par le Rhône et la Durance ;
les cépages rhodaniens ;
la forte saisonnalité des pluies ;
un ensoleillement exceptionnel ;
et bien sûr… le meilleur des traitements de la vigne : le Mistral.

riberach synthese vin belesta
Retour sur Riberach, un site oenotouristique dans les vignes du Roussillon à Belesta

Un concept oenotouristique réussi

Riberach accueille un hôtel très original puisqu’il se glisse dans la cuverie de l’ancienne cave, lui conférant un charme fou et une atmosphère vinique inédite. Imaginez votre chambre en lieu et place d’au moins deux cuves de 500 hectolitres chacune. Le restaurant se cale au cœur du bâtiment, où se trouvait le pressoir, dans un hall que l’on dirait cathédrale tant il est haut de plafond et ouvert, à la fois sur le paysage à l’extérieur et sur l’intimité de la cave que l’on pourrait jurer encore en état de marche. On accède au restaurant par le haut, comme si on voulait sauter dedans, mesurant depuis l’entrée sur la rue la profondeur du lieu. Une arrivée magique!

Lire tout l’article sur l’excellent site de La Feuille de Vigne : www.lafdv.fr

boutique vin cave cooperative riberach belesta
La boutique de Riberach à Belesta
gamme des vins de riberach belesta
Gamme des vins de Riberach
Antithèse de riberach
Antithèse de riberach
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Vinisud 2012, scoop ! Jean Claude Mas fait du vin

C’est une affirmation ! Si vous ne connaissez pas Jean-Claude Mas des domaines Paul Mas, vous pourrez le rencontrer sur Vinisud. Pas du tout le même genre que celui qui vient de faire la une de la presse et des médias, à la tête de la société PIP !!!

Jean-Claude Mas fait du vin et il le vend très bien à travers le monde, Russie, Australie, Hong-Kong, Etats-Unis, la liste est longue. Il va prochainement lancer un restaurant sur son domaine à Montagnac sur cette idée novatrice de Luxe Rurale à découvrir ici : http://www.lrcode.fr/

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Abbaye de Fontfroide, des vins porteurs d’histoire(s) et d’oenotourisme

Une abbaye, plus que jamais, un lieu de passage, une halte pour les visiteurs, pèlerins hier, les touristes de nos jours (plus de 100 000 par an) accomplissent cette même procession vers le sud. La quête semble différente. Le soleil remplacerait-il de nos jours la spiritualité ? Pas toujours.L’abbaye de Fontfroide se rencontre sur la route entre Narbonne et les châteaux cathares, ancienne voie romaine, ancienne frontière avec l’Espagne, ancienne lutte de religion, ancienne résidence des moines Cisterciens partis en 1901. La vigne est restée. Si nécessaire pendant des siècles pour faire du vin pour dire la Messe, elle est encore là, tenace, vivace, accrochée au terroir depuis 900 ans !On y découvre qu’une abbaye, à l’époque des moines cisterciens, se conduisait sous le respect de la règle de Saint-Benoit. Un de ses chapitres parle notamment de la manière dont il faut boire le vin, autorisant à chacun une hémine (un quart de litre du temps des romains) de vin par jour, avec un supplément en cas de nécessités, fortes chaleurs ou travail exceptionnel. Mais elle rappelle d’être prudent car le vin fait déraisonner même les plus sages !Le message n’a pas changé !Aujourd’hui, les propriétaires ne manquent pas d’énergie pour donner de la vie toute l’année à l’abbaye : concert de musique classique et religieuse, festival de musique et histoire, fête des plantes, musée, avec en plus des visites, un restaurant, une boutique et un caveau de vente.Depuis 2004, le vin a pris une nouvelle dimension à Fontfroide avec la restauration du vignoble (35 ha) par Nicolas et Laure de Chevron Villette, tous les deux revenus d’une autre vie , elle avocate, lui directeur marketing, pour passer un BPA viticulture.Pour répondre à tous les besoins des visiteurs, le caveau dispose de 11 cuvées, toutes élaborées sur le même principe : « du fruit, de la fraîcheur, de la finesse » ; Le climat s’y prête et le lieu également certainement : « fontfroide ».
Le restaurant est ouvert du 1er Mars au 30 Novembre, alors prenez bien votre temps pour apprécier l’abbaye et ses vins. Vous serez ravis de l’accueil et de la qualité de la cuisine. La « Table de Fontfroide » : 1er Prix 2011 du Prix National de l’Oenotourisme dans la catégorie « restaurant dans le vignoble ».

Abbaye de Fontfroide
RD 613
11100 NARBONNE

http://www.fontfroide.com

Champagne ! C’est la journée de la femme aussi chez Veuve Clicquot

Shopping Bag Collection Veuve Clicquot

Hé oui ! Ca devient une habitude, le 8 Mars, la journée de la femme, des femmes, depuis 1910 tout de même !

Dites Mesdames, est-ce que vous m’autorisez à être plus léger en cette journée qui vous est consacrée ? J’ai fait un rêve ! L’une d’entre vous viendrait dépoussiérer nos manières de vieux garçons en parlant de vin ! Elle nous ferait des vidéos à sa façon, parlerait de vins, de bulles, de sucre, d’alcool, de fruit, de tout un tas de choses futiles ou graves.Il m’arrive même parfois, quand je déguste les plats délicieux, raffinés, simples ou complexes, variés, de ma propre femme, (je sais j’ai beaucoup de chance), qui, en deux temps trois mouvements, réalise un diner, que j’aime à dire « comme au restaurant d’un grand chef », de penser qu’il y a encore des choses à inventer pour bousculer ce monde du vin et de la gastronomie en France ! Y’a de la marge !

Pendant ce temps-là, les marketers comme on les appelle, c’est à dire ceux et celles qui nous inventent des envies ou répondent à nos besoins, poursuivent leur approche féminine du marché du vin, en l’occurrence celui du champagne :

L’élégance en rose vu  par Veuve Clicquot Champagne en vidéo :

Shopping Bag Collection Veuve Clicquot

Chez Serge, restaurant incontournable à Carpentras

Chez Serge - Carpentras

Placée sur la route du soleil, quand vous allez vers le sud, à la hauteur d’Avignon, la charmante ville de Carpentras profite d’une douceur de vivre, un peu à l’abri du mont Ventoux, que l’on aperçoit, pelé à un point qu’on le pense recouvert de neige !

Serge dans la cave de son restaurant à Carpentras
Serge dans la cave de son restaurant à Carpentras

Il y a peu, dans une crèmerie, je m’étais amusé à prendre quelques photos des pots au lait qui tapissaient le plafond. Pour cette fois-ci, encore une belle rencontre, à midi, sous une chaleur un peu trop écrasante mais bien à l’ombre sur la terrasse du restaurant, chez serge, tenu par Monsieur Serge Ghoukassian. Un vrai talent pour vous mettre à l’aise en moins de 10 secondes. Pif, paf, nous voiçi déjà dans sa cave, dans le fond du restaurant, en passant par une lourde trappe.  La fraicheur nous saisit de suite. Deux belles petites salles voutées dont les murs sont couverts de bouteilles calées par un aménagement de casier en bois fait maison !

Beaucoup de belles références. Une pièce entièrement dédiée aux vins du Ventoux et une autre pour les autres régions. J’y vois de la grange des pères, du trevallon, du milan,  parmi d’autres alléchantes bouteilles.

Le repas se fera finalement à la truffe d’été. Une spécialité d’ici ! Truffe sur pizza à l’apéritif, truffe toute simple avec de l’huile d’olive et du gros sel, médaillon de lotte ou pintade à la truffe, morceau de fromage sur une tranche de pain passé au four et nappé d’un rappé de truffe, pour finir sur un dessert au chocolat, un fondant parfaitement réussi accompagné d’un peu de compote de pomme.C’était sublime, parfumé, inattendu, savoureux !

Lotte à la truffe d'été
Lotte à la truffe d'été

Une adresse à noter dans vos téléphones élégants (smartphone !) ou à l’ancienne dans un carnet, sur un bout de papier, un tableau noir, un coin de votre cerveau, côté neurones du plaisir !

Chez Serge – 90 rue Cottier – 84200 Carpentras – 04 90 63 21 24 (pensez à réserver)