Sous les Palmiers à Pézenas

Quand on passe un très bon moment dans un restaurant, faut pas hésiter à le faire savoir. C’est si rare !En premier le cadre, les Palmiers à Pézenas dans l’hérault sont nichés au coeur du centre historique. Dans une petite ruelle, une haute porte de fer avec une liane, bien verte au-dessus, la porte est grande ouverte. La salle consiste à un espace entre deux murs de hautes maisons, à ciel ouvert avec une mezzanine de bois et de fer.  C’est pittoresque.La carte est simple, pas trop de plats, que du frais, un nem de saumon, un sauté de veau gingembre citron vert en plat du jour, un effiloché de morue et de chorizos cuits… et en dessert une glace au yaourt, un fondant au chocolat, un nougat glacé. Bref, de quoi se ravir les papilles.Un restaurant aux gestes simples, à l’accueil sbam naturel, avec une serveuse ingénue qui ne s’embarrasse pas des conventions. On se sent bien. Je regarde les vins. Heureuse surprise, je choisi le blanc du domaine Turner Pageot qui nous enchante par sa finesse dès l’apéritif.Pour le dessert, on tente un Mas des Chimères, Oeillade, un incroyable parfum se dégage. Je laisse mes invités se laisser surprendre : « Mais ca sent le foin! C’est fou ça ! « Oui, vous avez bien lu ! Ca sent le foin. Et c’est d’une buvabilité insoupçonnée ! Mas des chimères, on en reparlera !

oeillade cinsault mas des chimères

Les Palmiers, 10 bis rue Mercière, Pézenas (centre-ville). 04 67 09 42 56

Portrait d’un oenotouriste en 2010 selon WineTourisminFrance

Quoi de mieux que de rencontrer des oenotouristes en se baladant dans le vignoble du Rhône, entre Cairanne et Sablet, un appareil photo dans une main, un verre dans l’autre.

Claude Gilois

André et Claude

Claude et Lincoln

Quand un oenotouriste rencontre un oenotouriste, qu’est-ce qu’ils se racontent ?

André Deyrieux du site internet WinetourisminFrance.com a lancé le trophée de l’oenotouriste l’année dernière, en récompensant Lincoln Siliakus, journaliste australien qui est parti à la rencontre des vignerons , au guidon de son solex, de Chablis en Bourgogne à Sablet en Vaucluse, avec pour obsession : « mais c’est quoi ce terrouar ? »Visages de Terroir-Portraits of Terroir de Chablis a Sablet a Solex

En 2010, André Deyrieux a décidé de remettre le prix de l’oenotouriste à Claude Gilois et Ricardo Uztarroz, auteurs de l’ouvrage Tour du monde épicurien des vins insolites

Ricardo est journaliste à l’AFP, basé à Lima. Claude a créé sa société d’importation de vins du monde en France. Les deux nous livrent des récits surprenants sur des vignobles aux quatre coins de la planète. Un grand voyage d’ouverture, de découverte et de curiosité pour un univers qui cultivent la vigne aux limites des climats et de l’altitude. Et si l’oenotouriste était un aventurier, un globe-trotteur, un flying wine lover ?

Le tourne au verre - cairanne

En attendant de faire un tour du monde, nous avons diner au restaurant – bar à vins de Cairanne, « le tourne au verre ». Un endroit très agréable dans le village, une superbe boutique avec une sélection de vins atypiques et quelques très beaux magnums, des vieilles vignes de gauby par ci, du Silex de Daguenau (un must de fraîcheur et d’équilibre) par là, une charmante sommelière pour vous guider dans vos choix. La cuisine est généreuse, raffinée et délicieuse. Bref, une adresse à garder dans vos oenotes !

Et si je n’ai pas aimé le vin que Claude a présenté comme un des meilleurs chardonnay du monde, un Kistler 2006, Mc Crea Vineyard, (trop boisé à mon sens et trop amer en final), André nous a fait découvrir ensemble le domaine de Viret à Saint Maurice sur Eygues qui se caractérise par des vins issus de la cosmoculture (on expliquera tout cela plus tard), une absence d’intrants chimiques à la vigne comme en cave et une partie de sa production réalisée dans des amphores ! Des vins très intéressants pour vous convertir aux vins naturels !

Au restaurant l’Affiche dans le 16ème à Paris, on y boit du Canet Valette

yves legendre

Hé oui, on peut trainer, le nez en l’air, dans le 16ème à Paris, sans avoir de rollex au poignet, à la recherche d’un restaurant, convivial, simple, sans chichi, sans tchatcha !Tiens, par exemple, on peut tomber, tout près de la porte de Saint-Cloud, au bout de la rue Le Marois, sur L’Affiche, un restaurant très sympa, qui donne sur une petite place. Très agréable en été quand il fait assez chaud pour manger dehors.Une cuisine de terroir, on va dire. Et puis un accueil comme à la maison, très loin du stéréotype du café parisien. Ici, c’est sourire, bonjour et beaujour, poignée de main par le patron, Monsieur Yves Legendre. Ils ont même reçu le prix du meilleur accueil 2010, yves et sa femme martine.

serveur-affiche-paris

Canet Valette Antonyme

J’vous passe la gouaille du serveur, sa virtuosité à vous passer une commande, entre deux tables, toujours prêt à vous conseiller un plat et un vin. C’est parti pour un Saint-Chinian, en dentelle, Antonyme de Canet Valette. Du velours dans un écrin qu’il faut laisser s’ouvrir. Ca mériterait de le carafer. Ensuite, il délivre ce qu’on attend de lui, du plaisir. C’est bien mûr, tout en fruit, ca se boit en souriant, avec d’autres autour et quelques regards complices.Comme j’suis pas critique gastronomique, je n’ai pas noté les prix. Allez voir sur place, ca doit bien se trouver sur la carte !Et pour voir à quoi ca ressemble, rendez-vous sur streetview de google :
Agrandir le plan

Caveau des arches à Beaune, un restaurant de Bourgogne

La ville de Beaune se visite, en tournant autour si on reste dans sa voiture ou dans un car. On vient de loin, en passant par les vignes, en louchant sur le mont rachet, en se troublant devant la romanée-conti.La bourgogne tourne autour de Beaune et s’enivre d’histoires, de culture, brasse l’oenotouriste, l’embrasse et le chavire. On y prend du plaisir de différentes manières.J’ai choisi sa gastronomie, invité à déjeuner au Caveau des Arches. L’entrée n’a l’air de rien, le long du boulevard qui fait le tour de la vieille ville, une porte, un escalier, vous descendez, et vous découvrez deux salles de restaurant superbes, sous des voutes de pierre de bourgogne datant du 18ème siècle.

Caveau des Arches

Le chef, Marc Gantier est normand, sa cuisine est bourguignonne. J’ai suivi un menu imposé pour accompagner une vingtaine de cuvées différentes. Qu’importe ! Laissez-nous nous imposer des choix. Souvent, finalement, ça ouvre aussi bien sur l’extérieur que sa propre curiosité. ce fut encore le cas ici. Premier émoi, dans l’ordre, l’entrée, du poisson frais, un tartare bien accommodé : Ses pointes de citron et de vinaigre viendront jouer avec l’acidité des vins blancs.

tartare en entrée

Le plat parle du terroir : foie gras poellé sur un lit de purée de pomme de terre, un régal de saveur, de tendresse, de douceur en bouche. on cherche un vin souple, fin, aux tannins qui s’étirent vers le palais, à un velouté en écho sur un Corton 2003. L’assiette est assez grande pour y recevoir une  découpe délicate d’un magret de canard rosé, fondant en bouche. Rarement déguster ces deux plats en même temps avec autant de plaisir.

Foie gras poellé

Le dessert a suivi le même chemin. Belle rigueur de service pour amener, au nez, des parfums de chocolat chaud en croquant dans le fondant. Seule ma femme sait faire aussi bien. Un large sourire de coulis de fruit rouge sur l’assiette blanche, une feuille de menthe, quelque autres amuses bouches aromatiques et une belle boule de vanille. Chacun a sa place et la découverte du plat donne le temps de ressentir les aliments et leur mariage.

Fondant au chocolat

Le restaurant se trouve là :Voir la google carte

Salon verre bouteille à Nice des vins natures au bord de l’eau

salon verre bouteille nice vin nature

Nice on the Beach

Samedi 6 et Dimanche 7 juin de 17 à 22 h 30

Pour la première fois à Nice, Verre Bouteille organise 2 soirées dégustations et de ventes privées de vins bio. 16 vignerons bio-logiques de grand talent, seront présents au Hi-Beach plage privée écolo-chic du Hi-Hôtel dessiné par Matali Crasset, élève de Stark. Comme le Hi-Hôtel, qui a obtenu le label Green Globe, le Hi-Beach marque son attachement aux valeurs écologiques à travers des engagements concrets : cuisine à base de produits bio, douches solaires, produits d’entretien écologique, poubelles de recyclage sur la plage, tri de tous les déchets, papiers recyclés…

Au 47 promenade des Anglais, le Hi-Beach renoue avec la simplicité des plaisirs de la plage et du bord de mer

Un art de vivre gai et convivial où l’on se sent en harmonie avec la nature. Dans l’espace ouvert sur le bar et tourné vers la mer, tout est conçu selon une approche dynamique du « vivre ensemble ». Le restaurant propose une cuisine légère, diététique et biologique pour tous. Le chef argentin Mauro Calagreco, du Miraflor à Menton, s’est associé à la carte alors que le sushi-chef japonais Kakzuomi Ota, crée l’attraction en fabriquant à la demande ses sushis et sashimis, à la vue de tous. Lors des soirées du 6 & 7 juin, des tapas pourront être dégustés avec de très bons vins naturels…

De 17h à 22h30, ces soirées proposent de vrais échanges entre les Hommes.Disposées sur le sable, 16 tables accueilleront les vignerons et leurs bonnes bouteilles. Le droit d’entrée de 10 € donne droit à un verre de dégustation en Kwartz (Pro-Tasting de Chefs & Sommeliers) pour découvrir à son rythme les différentes cuvées proposées à la vente. D’un côté des vignerons soucieux de leur environnement et engagés dans labiodynamie, qui défendent l’identité de leur terroir, de leur savoir-faire, de leur vin. De l’autre des «consommacteurs » concernés par l’écologie et la biodiversité, qui recherchent les plaisirs sains et joyeux des vins naturels et la convivialité de la rencontre avec les producteurs. Les cavistes, sommeliers, restaurateurs, agents sont invités à la soirée du dimanche.

Salon verre bouteille à Nice des vins natures au bord de l’eau

salon verre bouteille nice vin nature

Nice on the Beach

Samedi 6 et Dimanche 7 juin de 17 à 22 h 30

Pour la première fois à Nice, Verre Bouteille organise 2 soirées dégustations et de ventes privées de vins bio. 16 vignerons bio-logiques de grand talent, seront présents au Hi-Beach plage privée écolo-chic du Hi-Hôtel dessiné par Matali Crasset, élève de Stark. Comme le Hi-Hôtel, qui a obtenu le label Green Globe, le Hi-Beach marque son attachement aux valeurs écologiques à travers des engagements concrets : cuisine à base de produits bio, douches solaires, produits d’entretien écologique, poubelles de recyclage sur la plage, tri de tous les déchets, papiers recyclés…

Au 47 promenade des Anglais, le Hi-Beach renoue avec la simplicité des plaisirs de la plage et du bord de mer

Un art de vivre gai et convivial où l’on se sent en harmonie avec la nature. Dans l’espace ouvert sur le bar et tourné vers la mer, tout est conçu selon une approche dynamique du « vivre ensemble ». Le restaurant propose une cuisine légère, diététique et biologique pour tous. Le chef argentin Mauro Calagreco, du Miraflor à Menton, s’est associé à la carte alors que le sushi-chef japonais Kakzuomi Ota, crée l’attraction en fabriquant à la demande ses sushis et sashimis, à la vue de tous. Lors des soirées du 6 & 7 juin, des tapas pourront être dégustés avec de très bons vins naturels…

De 17h à 22h30, ces soirées proposent de vrais échanges entre les Hommes.
Disposées sur le sable, 16 tables accueilleront les vignerons et leurs bonnes bouteilles. Le droit d’entrée de 10 € donne droit à un verre de dégustation en Kwartz (Pro-Tasting de Chefs & Sommeliers) pour découvrir à son rythme les différentes cuvées proposées à la vente. D’un côté des vignerons soucieux de leur environnement et engagés dans la
biodynamie, qui défendent l’identité de leur terroir, de leur savoir-faire, de leur vin. De l’autre des «consommacteurs » concernés par l’écologie et la biodiversité, qui recherchent les plaisirs sains et joyeux des vins naturels et la convivialité de la rencontre avec les producteurs. Les cavistes, sommeliers, restaurateurs, agents sont invités à la soirée du dimanche.

Connaissances et opinions des Français sur le vin de 1998 à 2008, sondage Viniflhor sur la consommation de vin

 

Depuis 1998, l’office national interprofessionnel des vins cherche à mesurer la perception du produit vin par les Français. Pour se faire, un sondage réalisé par téléphone sur un échantillon représentatif de 1000 personnes nous donne des éléments essentiels à la compréhension de notre rapport à ce si troublant et si fondamental liquide.

Bien évidemment, comme tout sondage, il a une orientation certaine, comme un à priori pris dès le départ, afin de savoir si il se vérifie, se perpétue, s’inverse etc… L’inquiétude majeure de la profession étant la diminution de la consommation de vin. La part des non-buveurs de vin, qui doivent bien boire quelque chose d’autre, grandit, passant de 23 à 26% en 10 ans ! Cela a un effet direct sur le marché français !
Ensuite, la baisse de la consommation au restaurant se confirme, même si on peut apprécier une hausse très nette de 36% à 51% du choix d’un vin au moment de l’apéritif. Ce serait une bonne nouvelle si le vin venait à remplacer certains alcool un peu fort en début de repas ! Une bonne chose en effet aussi bien pour la santé que pour le bon goût !

L’autre intérêt de ce sondage est de rechercher quel image les français ont-ils du vin. Qu’en est-il de notre exception française ? Quels sont les impacts des campagnes de dénigrements du vin considéré comme un vulgaire alcool ? Quelles sont les conséquences de l’industrialisation et de la mondialisation de la filière vin ?
A première vue, depuis 10 ans, le vin reste perçu comme un produit culturel, à la base d’un patrimoine, lié fortement à l’homme qui le conçoit et à son terroir. Par contre, on sent bien monter quelques connaissances et prises de consciences comme de savoir, en effet, que dans les vins on trouve les résidus des engrais, fongicides et insecticides, qui ont servi à cultiver la vigne, par maintenant, plus de 67% des français contre 41% en 1998.
Ce n’est pas faute, ici même, de le rappeler et d’inciter à la vigilance. D’ailleurs, à l’affirmation « on ne trouvera plus que du vin bio »,  le taux d’acceptation passe de 27% en 1998 à 46% en 2008. Soit pratiquement 1 Français sur deux qui serait disposé à ne voir plus que du vin bio sur leur table ! C’est beau !

La dernière partie du sondage est un régal pour celui qui veut se faire plaisir. On balance quelques phrases et on demande aux sondés de dire si ils sont d’accord ou pas. Histoire de voir si nous sommes enclin à changer notre rapport aux vins pour une boisson radicalement différente. On diffuse des affirmations du genre : « on trouvera du vin lyophilisé ou en poudre » qui est rejetée par 80% des français. Ouf !
Par contre, à l’affirmation « le goût boisé du vin sera obtenu en mettant du bois dans les cuves sous forme de lamelles ou de copeaux » qui n’était acceptée (plutôt ou tout à fait) que par 25% des sondés en 1998, l’est en 2008 par 40%. Et il le faut bien puisque nous l’avons en effet accepté !!!

Qu’on se rassure donc ! Les Français trouvent encore un bel intérêt au vin même si ils ont bien compris les influences de la mondialisation sur le contenu, qui peuvent d’un côté amener à un changement des pratiques oenologiques, et d’un autre côté,  les pousser à réclamer et exiger davantage de vins Bio !!!

Source : 1998 : Ipsos-Insight Marketing pour ONIVINS. 2008 sondage Efficience3 pour VINIFLHOR

Dégustez la citadelle des Bordeaux : les premières côtes de Blaye

C’est le Printemps, ca frémit, ca vient. Le soleil réchauffe un peu plus nos journées.

Profitons-en pour  nous aérer à la rencontre de 80 vignerons des Premières Côtes de Blaye. Bel exercice convivial, facile d’accès, pour 4 € vous recevez un verre et le reste vous appartient. Si vous avez quelques bambins, bien obligés de vous accompagner, donc pas encore à la retraite, plutôt bien en couple et heureux en famille,  une garderie sera spécialement aménagée.

A vous d’aller où bon vous semble, choisir dans les quatre salles de  dégustation, les vins qui vous séduiront. Allez-y simplement, pour y passer du bon temps, acheter du vin si cela vous intéresse car ce sera toujours beaucoup plus pertinent que de vous voir trainer dans une quelconque foire aux vins dans un de ces hypermarchés, anonymes !
Goutez donc un peu de ce contact avec les gens qui font du vin. Plus que tendance, c’est rafraichissant, sain et tellement agréable !!!

Cela se passe près de la grande ville de Bordeaux, à Blaye, le Samedi 4 et Dimanche 5 avril 2009 de 10h à 20h. Il y aura même des animations diverses et variées, de quoi passer une bonne journée, même pour les enfants et les buveurs d’eau avec notamment des animations de chauffe et cintrage de barrique par un tonnelier, la visite du Cloître du Couvent des Minimes, et parait-il de nombreuses surprises à découvrir…

Et enfin, pour vous convaincre définitivement que le vin est une histoire de convivialité et de tradition, vous aurez le choix de plusieurs restaurants, dans la citadelle, avec des menus de 25 à 30 euros et un verre de vin offert !

Mais qu’attendez-vous pour vous dégourdir l’esprit, la langue et la vie ?