Divin Vendredi du vin : du rosé piscine à fat bastard

On aime le vin ! A ce point, que toute l’année, que serions-nous sans lui ? Des mots, dans nos bouches sèches, nous manqueraient. Plus de velours sur la langue, envolés les robes aux reflets pourpre, un silence à la place d’un parfum…rose-piscine-vinovaliesTenez, que serions-nous l’été sans un rosé piscine, en soirée, hésitant entre plonger tout entier dans la dite piscine ou juste le nez dans un verre bien frais ?Et puis que ferions-nous de ces plats ? Les laisserions-nous sans accompagnement, ces belles anchois sur filet d’huile d’olive ? Vous avez bien un vin dans votre cave qui irait parfaitement avec ! Tenez, prenons un vin plutôt du sud, une robe or jaune pâle, un nez de fleurs blanches, sur base de roussanne et marsanne, un jus équilibré, on le servira à 10 à 12°C dans de grands verres, en déclamant avec honneur et dignité, « ce vin est un hermitage ! »anchois-soleilanchoisEt sur ces quelques tranches de pain, nous passerons à un rouge original. Allez soyons léger, audacieux, choisissons un vin au parfum de fruits rouges et d’épices,  un vin tanique qui va marquer les esprits quand on annoncera : « tiens, buvez-moi ce Fat Bastard, les gars ! »fat-bastard

Gérard Bertrand habille ses cuvées aux couleurs du stade français

Gérard Bertrand fait dans la couleur ! Ce n’est pas un scoop, je vous rassurre, mais ce n’est apparemment pas dans le goût de tout le monde à en croire les réactions sur mon profil sur facebook (La palme d’or de la bouteille la plus vulgaire de l’année?…) après avoir affiché une photo des bouteilles en édition limitée réalisées par Gérard Bertrand pour le Stade Français.A mon avis, ça plait en fonction de la cible à qui ces bouteilles s’adressent. Ici, le supporter de rugby, parisien, certainement ! Il doit aimer le rose, les petites fleurs, le côté sauvage…Le lien vers le site de Gérard Bertrand, pour en savoir plus sur le vin dans la bouteille.Avec cette habillage « Panthère rose », on peut se demander si ce n’est pas un peu trop décalé. C’est festif, c’est certain ! Ce serait sympa de savoir si un tel marketing rencontre un réel succès et auprès de quel public.

Etiquette panthère Gérard Bertrand
Etiquette panthère Gérard Bertrand
Caudalie met du premier cru en crème

Caudalie, vous connaissez, une petite maison de produit de beauté et de soin située sur le Château Smith Haut Lafitte. Après 7 ans de recherche d’une armée de vinothérapeutes, ils ont élaboré une crème anti-âge regroupant pour la première fois, les 3 brevets emblématiques Caudalie :Le Resvératrol,La Viniférine de vigne titrésLes Polyphénols de raisin.

Caudalie a l’art et la science de sublimer tous les bienfaits de la matière qui tourne autour de la vigne et du raisin. On s’étonne de lire dans la liste des ingrédients de cette crème, par exemple, de la Vinolevure®, de l’ huile de pépins de raisin et de l’absolu de rose. La démarche se complète d’une attitude cosm-éthique en précisant ceci dans la

constitution du produit : 0% parabènes, phénoxyéthanol, colorants, huiles minérales… Contre les tests sur les animaux.

Le flacon de 50ml vous en coutera 89 euros.  Ca fait réfléchir ! Un peu comme l’achat de certaines bouteilles de premier cru ! Vous pouvez en gagner un échantillon sur le site de youwineblog (ici) en participant à un tirage au sort avant ce dimanche 27 Septembre 20h20.

Signez la pétition le rosé n’est pas un mélange de vin rouge et vin blanc

La commission Européenne est en passe de lever l’interdiction de coupage des vins rouge et blanc pour faire un vin de couleur rose sans aucune concertation.
Cette proposition de règlement se fait au mépris du savoir faire acquis par les vignerons producteurs de rosé depuis trente ans, de la sauvegarde des régions productrices et de l’attente du consommateur qui apprécie le vrai rosé.
A travers cette pétition :
 » Je m’engage à défendre le rosé dont la qualité est le résultat d’une vinification et je m’oppose à ce que le rosé puisse être un mélange de vin  »

Signez la pétition le rosé n’est pas un mélange de vin rouge et vin blanc

La commission Européenne est en passe de lever l’interdiction de coupage des vins rouge et blanc pour faire un vin de couleur rose sans aucune concertation.Cette proposition de règlement se fait au mépris du savoir faire acquis par les vignerons producteurs de rosé depuis trente ans, de la sauvegarde des régions productrices et de l’attente du consommateur qui apprécie le vrai rosé.A travers cette pétition : » Je m’engage à défendre le rosé dont la qualité est le résultat d’une vinification et je m’oppose à ce que le rosé puisse être un mélange de vin  »

 

Vin rosé : mélange de vin rouge et de vin blanc !

Rosé de Provence

Quand les impératifs du marché bousculent la tradition, le bon sens, une fois de plus, est mis de côté ! Faire du rosé en coupant du vin blanc avec un peu de vin rouge, comme c’est simple, à faire et à penser, facile à expliquer aux nouveaux consommateurs.
Si en plus c’est la Chine qui en réclame, vite, vite, soyons les premiers à faire ce nouveaux mélange !

Petite remarque : si l’Union Européenne en vient à proposer une telle absurdité, au niveau intrinsèque du produit, cela montre bien que le marché nous échappe, à nous Européens, pourtant premier producteur et consommateur de vin !

Signez la pétition : ici

Comment fait-on le rosé ?

Non, ce n’est pas un mélange de vins blancs et de vins rouges ou encore ce n’est pas une nouvelle variété de raisins à la peau rose, très en vogue !
Juste une précision pour bien commencer. La couleur du vin vient des matières colorantes naturelles qui résident dans la peau du raisin principalement. Ce sont des pigments de couleur. Il y en a 2 sortes. Les Flavones, de couleur jaune, pour les raisins blancs et rouges. Les Anthocyanes, de couleur rouge foncé, pour les raisins rouges. Ne nous mélangeons pas ! Quand on presse un fruit, comme vous le savez, on extrait une matière solide et une matière liquide. D’un côté le jus qui vient de la pulpe essentiellement. D’un autre côté, la partie écrasée du raisin, à savoir la peau et les pépins. La couleur va dépendre de combien de temps le liquide demeure en contact avec la partie solide. A part les exceptions, sans contact entre eux, on obtient des vins blancs, avec un peu de contact (moins d’une journée après la vendange) on fait du rosé, après un contact prolongé, du vin rouge. Cette
petite précision apportée, il reste à décrire les deux méthodes de vinification en rosé qui portent de jolis noms :
Le rosé de pressée : A partir d’un raisin rouge ou noir, au moment de la vendange, on éclate les baies de raisins, c’est le foulage et on presse le raisin tout de suite. On récupère uniquement le jus. La méthode est donc dite de pressée puisque l’on presse directement le raisin et que l’on ne laisse pas le temps à la couleur de teinter le jus.
Le rosé de saignée : A partir de raisin noir, au moment de la vendange toujours, on éclate les baies de raisins là-aussi, mais on ne presse pas. On place les raisins dans une cuve pendant un temps limité, généralement entre 8 et 16 heures. Le jus est ensuite récupéré en bas de cuve. Les pigments ont eu suffisamment de temps pour colorer un peu les jus mais pas assez pour donner la couleur rouge. Vous comprenez pourquoi on dit qu’on le saigne. Un peu comme si le vin avait déjà une vie en cuve. Dans les deux méthodes, le procédé permet de varier la couleur soit, pour la première, en jouant sur le pressage du raisin, soit, pour la seconde, en jouant sur le temps de contact entre le solide et le liquide. Le vigneron peut donc tout à fait contrôler la couleur du rosé qu’il souhaite obtenir. Il y en a même qui en font une véritable obsession.

Quelques chiffres pour bien comprendre le marché du rosé : (source civp)

Rouges et rosés étant comptabilisés ensemble dans la nomenclature douanière, il est difficile d’estimer la production mondiale de vins rosés. Elle correspondrait à 20 millions d’hectolitres par an, soit environ 7 % du volume total des vins produits dans le monde. L’Europe constitue le premier pôle de production de vins rosés (75 %), loin devant l’Amérique (20 %) et l’Afrique du Nord (2 %). La France occupe la place de premier producteur mondial de vins rosés (25 %), avec plus de 5 millions d’hl, suivie de près par l’Italie et l’Espagne, dont la production approcherait respectivement les 4 millions d’hl. Avec plus de 1 million d’hectolitres, le vignoble provençal représente ainsi 42 % de la production nationale de rosé AOC, 20% de la production française de rosés tout type et environ 9% de la production mondiale.