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Les régalades de Montpeyroux

 

les regalades de montpeyroux

Bon ok vu le prix du repas, c’est un évènement pour des passionnés. Certes, mais ils vont sérieusement se régaler vu le menu (ne le lisez pas vous ne pourrez pas y résister), le chef  (un grand, un gardois, de L’Hostellerie du Castellas à Collias) et les vins qui y seront servis, extraordinaires, d’une superbe qualité, sur un terroir accueillant de plus en plus de très beaux faiseurs de plaisir  :

En extérieur si le temps le permet 

Apéritif & Amuses Bouches 

A table, dans l’Eglise Saint Martin du Barry 

Prélude Gourmand 

Dans un bouillon aux Haricots Coco de Paimpol corsé à l’huile de Truffes, 

Noix de Saint-Jacques juste raidies 

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Fleurs de Courgettes soufflées au Foie gras et Cèpes 

Filet de Turbot cuit sous la salamandre, jus réduit à l’huile de noisette 

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Le traditionnel lièvre de Beauce ‘ à la Royale ‘, foie gras poêlé, Raviole de Céleri aux Truffes 

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Sélection de Fromages Frais et Affinés 

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Fuseau Choco / Passion, Mangues caramélisées aux saveurs pralinées 

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Café 

Pour cette édition 2013, le prix du repas sera de 125€ par personne, le 20 Octobre à midi, en l’église Saint-Martin du Barry à Montpeyroux. Pensez à réserver et à partager. Pour tous renseignements, envoyez un message à agence.jlb@gmail.com 

 

 

Saint Vincent, Saint Blasi et Carnaval

Février venu, le temps des fêtes traditionnelles d’hivers se réveille imperturbablement. Tandis que des villages se meurent, perdent leur identité, laissent en ruine les vieilles maisons du centre pour mieux investir des quartiers neufs, périphériques, distants, froids, décharnés, déboisés, « rond-pointisés », d’autres luttent, retrouvent des racines, rallument des consciences, regroupent des plus jeunes.

Si la cave coopérative n’est plus un repère dans la cité, « dorénavrant », c’est bien le supermarché qui prend la place avec ces boutiques de marques qui nivellent les envies, les habits, les apparences, et laissent les âmes du pays sans appartenance, sans lien.

Saint-Vincent de tournante par ci, carnavals par là, toutes ses fêtes païennes redonnent vie et conscience. Elles ont toutes un sens tiré du passé.

Saint Blasi et Carnaval à Pézenas

Elles nous invitent à communier, à être en union avec un autre qui danse avec ou à côté de nous, sur cette même musique lancinante ou bien trinquant, chacun son verre, le même vin. Les années filant, filantes comme des étoiles, la foule qui s’y retrouve grossie. Loin d’un folklore stérile pour touristes ennuyeux, loin d’un cortège pour parents d’élèves « photonumérisés », des vieux viennent à nouveau, bras dessus bras dessous battre le pavé avec des plus jeunes, d’autres enfilent des masques d’hommes sauvages revêtus d’oripeaux, chacun se laissant gagner par la ferveur d’un moment qui se partage, au sein de la vieille ville, embringués dans des charivaris plus ou moins sages, ravis de reconnaître une mélodie entêtante, heureux de retrouver les mêmes scènes de passage, de marquage du temps, d’empreinte.
Le vin nous secoue de la même temporalité, de la vigne effeuillée l’hiver, parsemée de bois mort, taillée, semblable à un cimetière militaire, qui renaît verte, se charge de fruits aux vendanges, jusqu’à la mise en bouteille d’une nouvelle cuvée, nouvelle naissance, nouveau millésime à déguster.

Ce qui dure nous relie au passé tels sont la fête, le vin, les hommes.

Voir la vidéo du reportage du 13h de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-carnaval-de-pezenas-tout-de-blanc-vetu-5696422.html

Pezenas Fête des Morts

Notre guide

N’en déplaise à notre culture aseptisée contemporaine, la mort peut se fêter…autrement qu’en achetant des chrysanthèmes aux portes des cimetières le 1er Novembre.

Pézenas, a de cette folie apparente, tirée par l’énergie de quelques uns, regroupés au sein de l’association « Le Théâtre des Origines ». Il ne s’agit pas d’un attrape touriste d’arrière saison auquel on vendrait encore un peu plus notre âme pour en vivre. Il ne s’agit pas davantage de ces agitations de façades, amicales d’anciens, traditions de folklore qui n’intéressent plus personne, pseudo fête de village regroupant le maire, ses adjoints et les assoiffés du vin d’honneur.

Non, Pézenas a de cette folie que des hommes lui donnent, sans valeur marchande, sans bénévolat, par besoin, par envie, par nécessité. Car Pézenas est en vie et fête les Morts, traçant dans les ruelles de la ville, un cortège impressionnant. Partant de la mairie, à la nuit tombée, ce samedi soir, rythmé par les tambours des musiciens d’Els Berros de la Cort, notre guide perché sur des échasses, éclairé par une lampe torche accrochée autour de sa grande canne, scande « Alegria », « Alegria », « laissez passer l’Armier, le messager des âmes, suivons-le dans lo passa, la carrièra de Martror. »

Plus de 2 heures à le suivre, à chercher ce lien qui nous unit sur ce bout de terre que nous avons tous choisi, pour y vivre, y exister et forcément y mourir. Il y a dans cette fête ce que dans le vin on parle de terroir, cet attachement à nos origines. Pézenas nous invite à lier à nouveau le visible et l’invisible, à rapprocher son passé de l’avenir que nous lui fabriquons chaque jour.

Enquête sur les femmes et le vin : témoignage

A ma grande surprise, je découvre, je réalise, je prends conscience, je tombe de haut, des nues, de ma chaise, les bras avec, étonné, interloqué…etc…
Mais enfin de quoi ?

rouge a lèvre femme

Je vous l’avoue : Ma femme aime le vin !
Que dis-je, elle aime le vin, elle boit du vin rouge, léger, fruité, de ceux qui ont une robe éclatante, et puis du vin blanc aussi, acidulé, perlant, venant flirter sur des parfums de fleurs blanches. La voilà qui déguste, qui pèse aussi bien la couleur que les arômes, en valsant avec son verre, la main fluide, aérienne et subtile.
Elle n’a rien appris et pourtant, déjà, elle semble prendre du plaisir, s’amusant à donner aux images olfactives les mots qui lui conviennent.
Je la vois me tenir tête, passer devant moi, et choisir sa bouteille selon ses goûts et ses humeurs. Elle m’accompagne dans les vignes, me suit dans les caves, en vient même à poser des questions aux vignerons et à s’intéresser à leur technique. Son habileté fascine dans ce monde d’homme et de tradition.
Elle tient son verre droit devant elle, cuisine en harmonie des plats et des vins, me réclame un vin blanc sec pour mariner une dorade, ne jure plus que par le verjus pour faire les sauces et déglacer certaines de ses préparations culinaires.
Tandis que j’ai encore ce vieux réflexe de bien boire quand un vin me plait, elle, reste toujours dans la mesure, l’équilibre, pas plus d’un verre. Une telle attitude, aussi bien parce que ses joues, très vite, rougissent sous l’effet de l’alcool, que par souci de faire attention à ne pas trop absorber de calories.
Le monde change, messieurs ! et il n’est point besoin de faire un vin pour les femmes. Elles ont déjà leur repère, connaissent bien mieux que les hommes, les subtilités des parfums, les caresses d’une texture, les reflets d’une robe et l’élégance d’une jambe.
Mais c’est certain, je pense à ceux qui bougent peu, qui n’attendent du lendemain que la copie du jour qui passe, rassurez-vous,  elles n’achèteront pas de ce rouge corsé, puissant, qu’il faut boire sur un gibier, en revenant de la chasse, le fusil entre les jambes et les minutions autour de la ceinture.
Par contre, elles aimeront la diversité de ce monde du vin, son élégance et sa finesse et se laisseront aisément guidées par des « codes » qu’elles reconnaitront.

Vin rosé : mélange de vin rouge et de vin blanc !

Rosé de Provence

Quand les impératifs du marché bousculent la tradition, le bon sens, une fois de plus, est mis de côté ! Faire du rosé en coupant du vin blanc avec un peu de vin rouge, comme c’est simple, à faire et à penser, facile à expliquer aux nouveaux consommateurs.
Si en plus c’est la Chine qui en réclame, vite, vite, soyons les premiers à faire ce nouveaux mélange !

Petite remarque : si l’Union Européenne en vient à proposer une telle absurdité, au niveau intrinsèque du produit, cela montre bien que le marché nous échappe, à nous Européens, pourtant premier producteur et consommateur de vin !

Signez la pétition : ici

Comment fait-on le rosé ?

Non, ce n’est pas un mélange de vins blancs et de vins rouges ou encore ce n’est pas une nouvelle variété de raisins à la peau rose, très en vogue !
Juste une précision pour bien commencer. La couleur du vin vient des matières colorantes naturelles qui résident dans la peau du raisin principalement. Ce sont des pigments de couleur. Il y en a 2 sortes. Les Flavones, de couleur jaune, pour les raisins blancs et rouges. Les Anthocyanes, de couleur rouge foncé, pour les raisins rouges. Ne nous mélangeons pas ! Quand on presse un fruit, comme vous le savez, on extrait une matière solide et une matière liquide. D’un côté le jus qui vient de la pulpe essentiellement. D’un autre côté, la partie écrasée du raisin, à savoir la peau et les pépins. La couleur va dépendre de combien de temps le liquide demeure en contact avec la partie solide. A part les exceptions, sans contact entre eux, on obtient des vins blancs, avec un peu de contact (moins d’une journée après la vendange) on fait du rosé, après un contact prolongé, du vin rouge. Cette
petite précision apportée, il reste à décrire les deux méthodes de vinification en rosé qui portent de jolis noms :
Le rosé de pressée : A partir d’un raisin rouge ou noir, au moment de la vendange, on éclate les baies de raisins, c’est le foulage et on presse le raisin tout de suite. On récupère uniquement le jus. La méthode est donc dite de pressée puisque l’on presse directement le raisin et que l’on ne laisse pas le temps à la couleur de teinter le jus.
Le rosé de saignée : A partir de raisin noir, au moment de la vendange toujours, on éclate les baies de raisins là-aussi, mais on ne presse pas. On place les raisins dans une cuve pendant un temps limité, généralement entre 8 et 16 heures. Le jus est ensuite récupéré en bas de cuve. Les pigments ont eu suffisamment de temps pour colorer un peu les jus mais pas assez pour donner la couleur rouge. Vous comprenez pourquoi on dit qu’on le saigne. Un peu comme si le vin avait déjà une vie en cuve. Dans les deux méthodes, le procédé permet de varier la couleur soit, pour la première, en jouant sur le pressage du raisin, soit, pour la seconde, en jouant sur le temps de contact entre le solide et le liquide. Le vigneron peut donc tout à fait contrôler la couleur du rosé qu’il souhaite obtenir. Il y en a même qui en font une véritable obsession.

Quelques chiffres pour bien comprendre le marché du rosé : (source civp)

Rouges et rosés étant comptabilisés ensemble dans la nomenclature douanière, il est difficile d’estimer la production mondiale de vins rosés. Elle correspondrait à 20 millions d’hectolitres par an, soit environ 7 % du volume total des vins produits dans le monde. L’Europe constitue le premier pôle de production de vins rosés (75 %), loin devant l’Amérique (20 %) et l’Afrique du Nord (2 %). La France occupe la place de premier producteur mondial de vins rosés (25 %), avec plus de 5 millions d’hl, suivie de près par l’Italie et l’Espagne, dont la production approcherait respectivement les 4 millions d’hl. Avec plus de 1 million d’hectolitres, le vignoble provençal représente ainsi 42 % de la production nationale de rosé AOC, 20% de la production française de rosés tout type et environ 9% de la production mondiale.

Christian Dior et Chateau Yquem : la Vie a prix d’or

Le marketing du luxe a ses propres codes. En la matière, Dior fait fort ! Reprenant l’idée développée notamment par la marque Caudalie, elle a associé un soin pour la peau classique aux effets bénéfiques des antioxydants contenus dans le raisin. Pourquoi pas ! En l’occurence, ils n’ont pas choisi n’importe quel raisin : Château Yquem.
Le luxe s’attire !
On retrouvera les attributs indispensables pour placer le produit au plus haut du haut de gamme : la qualité, le prix, la rareté, le plaisir hédonique et le lien avec la tradition. Il est évident qu’au prix des bouteilles de Chateau d’Yquem comme de ceux de ce soin de Dior, la rareté sera au rendez-vous et le plaisir viendra submerger le client.

La campagne de publicité ne fait pas dans la demie-mesure en déroulant chacun de ces attributs :

On ne parle pas moins de « miracle », c’est vous dire la qualité du produit.
Pour 15 ml d’Extrait, préparez-vous à débourser 359,70 €. (Bel exercice suplémentaire de donner un prix avec des centimes. Bravo !)
La rareté parle d’elle-même, 15 ml pour l’extrait et la crème yeux et 50 ml pour la crème.
La promesse du produit renforce le message miraculeux : « une formule à l’efficacité hors-normes », « la peau régénérée……rayonne d’une lumière nouvelle ».
La tradition liée au Château Yquem communique sur le même thème : « se bonifier année après année ». Dior s’appuie sur 25 années d’expertises sur les antioxydants !

En résumé, tout de même, le soin « L’or de Vie » promet un soin miracle né de la vigne d’Yquem qui métamorphose le contour de l’oeil.

dior creme yeux

Je vous met ci-dessous le texte en entier. Peser les mots, ils valent de l’or ! Il faut vraiment y aller franco pour nous dire que Dior extrait une composition unique de la sève des sarments de vigne du château d’Yquem.

Le soin miracle né de la vigne d’Yquem. Vingt-cinq ans d’expertise sur les antioxydants conduisent la Recherche Dior sur le chemin d’Yquem, un vignoble d’exception qui a le don de se régénérer et de se bonifier année après année. de la vigne d’Yquem, Dior a extrait une composition unique de 10 molécules antioxydantes et régénérantes contenues dans la sève du sarment. le miracle se produit : un formule à l’efficacité hors-normes concentrée dans deux soins, l’Extrait et la Crème. Et le temps redevient créateur : jour après jour, la peau régénérée devient plus forte, plus belle. Elle rayonne d’une lumière nouvelle. 

Si vous le souhaitez, d’autres bonnes paroles annonciatrices vous attendent sur le site de Dior Le Must, comme une idée de la religion du Luxe !

 

Christian Dior et Chateau Yquem : la Vie a prix d’or

Le marketing du luxe a ses propres codes. En la matière, Dior fait fort ! Reprenant l’idée développée notamment par la marque Caudalie, elle a associé un soin pour la peau classique aux effets bénéfiques des antioxydants contenus dans le raisin. Pourquoi pas ! En l’occurence, ils n’ont pas choisi n’importe quel raisin : Château Yquem.Le luxe s’attire !On retrouvera les attributs indispensables pour placer le produit au plus haut du haut de gamme : la qualité, le prix, la rareté, le plaisir hédonique et le lien avec la tradition. Il est évident qu’au prix des bouteilles de Chateau d’Yquem comme de ceux de ce soin de Dior, la rareté sera au rendez-vous et le plaisir viendra submerger le client.

La campagne de publicité ne fait pas dans la demie-mesure en déroulant chacun de ces attributs :

On ne parle pas moins de « miracle », c’est vous dire la qualité du produit.Pour 15 ml d’Extrait, préparez-vous à débourser 359,70 €. (Bel exercice suplémentaire de donner un prix avec des centimes. Bravo !)La rareté parle d’elle-même, 15 ml pour l’extrait et la crème yeux et 50 ml pour la crème.La promesse du produit renforce le message miraculeux : « une formule à l’efficacité hors-normes », « la peau régénérée……rayonne d’une lumière nouvelle ».La tradition liée au Château Yquem communique sur le même thème : « se bonifier année après année ». Dior s’appuie sur 25 années d’expertises sur les antioxydants !

En résumé, tout de même, le soin « L’or de Vie » promet un soin miracle né de la vigne d’Yquem qui métamorphose le contour de l’oeil.

dior creme yeux

Je vous met ci-dessous le texte en entier. Peser les mots, ils valent de l’or ! Il faut vraiment y aller franco pour nous dire que Dior extrait une composition unique de la sève des sarments de vigne du château d’Yquem.

Le soin miracle né de la vigne d’Yquem. Vingt-cinq ans d’expertise sur les antioxydants conduisent la Recherche Dior sur le chemin d’Yquem, un vignoble d’exception qui a le don de se régénérer et de se bonifier année après année. de la vigne d’Yquem, Dior a extrait une composition unique de 10 molécules antioxydantes et régénérantes contenues dans la sève du sarment. le miracle se produit : un formule à l’efficacité hors-normes concentrée dans deux soins, l’Extrait et la Crème. Et le temps redevient créateur : jour après jour, la peau régénérée devient plus forte, plus belle. Elle rayonne d’une lumière nouvelle. 

Si vous le souhaitez, d’autres bonnes paroles annonciatrices vous attendent sur le site de Dior Le Must, comme une idée de la religion du Luxe !