Les Vignerons Indépendants rebondissent sur cette annonce et clame haut et fort ceci :
Le « bien boire et bien manger » à la Française,patrimoine de l’humanité : tout un symbole ! Cette décision confirme mondialement la dimension culturelle du vin.Le comité intergouvernemental de l’UNESCO est clair dans l’énoncé de ses motivations. « Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du bien manger et du bien boire. Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain. Parmi ses composantes importantes figure (…) le mariage entre mets et vins».De cette décision, deux conséquences directes sont à tirer :
1- La force sociale et culturelle du vin constitue un patrimoine à préserver.La pratique sociale de se retrouver autour d’une table, bien boire et bien manger pour fêter un événement produit du lien. Le plaisir, la convivialité tiennent notamment à l’incroyable nombre des combinaisons possibles entre les mets et les vins.
2- La communication sur le vin ne peut être pas être à sens unique.Ce que vient consacrer l’UNESCO indirectement, c’est la consommation responsable du vin associé à des moments de la vie sociale.La diabolisation du vin, la communication massive systématiquement négative et sans nuance constituent donc une attaque en règle contre la culture du vin et contre la société française tout entière dont cette culture fait partie.
Il va falloir se remette de si tôt derrière les fourneaux, messieurs, dames ! Levez les couleurs, allumez le gaz ! Que de responsabilité d’un coup ! Je vais pourvoir dire à ma femme ce soir qu’elle fait partie du patrimoine immatériel de l’Humanité !C’est sérieux comme info. Tandis que nous, gaullois, nous résistons face à la montée de la mal-bouffe, aux attaques des asseptisés de la nourriture sans saveur, aux pressions des industriels de tous horizons, à la standardisation de nos assiettes,le comité intergouvernemental de l’Unesco réuni à Nairobi célèbre et reconnait l’importance de cette pratique de partage et de convivialité.Ne mangez plus devant la télé !!!
C’est la première fois qu’une pratique tournant autour de l’alimentation et de la cuisine obtient cet honneur. Et ce n’est pas pour la qualité des plats mais bien pour la pratique culturelle que nous sommes mentionnés : Partage, échange, se dire « bon appétit », et bien sûr en trinquant « A la tienne ». Le vin accompagne cette pratique et devient patrimoine immatériel…on peut rêver telle reconnaissance par nous-mêmes !
Retrouvez ci-dessous un extrait de l’article publié sur le site de sfr-info. Il reprend les propos de Jean-Robert Pitte, président de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Allimentaires :
« C’est le fait que le repas fait partie profondément de l’identité des Français », insiste Jean-Robert Pitte qui portait ce dossier depuis trois ans. « Ça existe dans bien d’autres pays. Mais nous avons une certaine forme de gastronomie, avec ce mariage mets et vins, cette succession de plats, cette façon de mettre la table, d’en parler, qui sont spécifiquement français ».Au-delà du prestige que représente cette nomination, Jean-Robert Pitte espère bien que cela changera les habitudes des Français sur le long terme. « Il ne va rien se passer le jour-même, il n’y aura pas de pluie de truffes sur la France », tempère-t-il avec amusement. « Nous espérons d‘abord mettre le sourire sur le visage de tous les Français. La gastronomie, c’est quelque chose que tout le monde partage, il n’y a pas de différence homme/femme ou gauche/droite ».Jean-Robert Pitte espère surtout que ce sera un « sursaut culturel ». « Nous devons faire attention à ce que nous mettons dans notre assiette. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à acheter des vêtements que de la nourriture ». (source Europe 1)
Loin de la capitale, plus près de la méditerranée et du soleil, calée dans les vignes du Languedoc, Pézenas (dans l’Hérault, ce département qui cache l’Aude, voir article précédent) se fait capitale mondiale (et oui ! c’est à la mode ! j’en connais qui n’aime pas, qui n’aime rien à par eux-même), (je ne règle pas des comptes ! je solde ou alors je vendange !) du fifre et du tambour.Ca va faire un peu de bruit. Juste de quoi nous secouer après ce tumulte estival et nous rappeler que cet hiver nous ferons la fête !
Le temps d’un week-end, venez partager danses, musique et traditions dans une ambiance festive et conviviale, en compagnie du Poulain de Pézenas, animal totémique et emblématique de la ville, classé au patrimoine mondial par l’UNESCO.
10 groupes ont répondu à l’invitation des Amis du Poulain :La Ripataoulère de Gans (Gironde)Les Joyeux Larigots (Var)Les Fifres et Tambours de St Tropez (Alpes Maritimes)Les Mortraires de Lantiponne (Alpes Maritimes)Les Fifres et Tambours de Nostro-Dame de Signes (Var)Les Fifres et Tambours de Gémenos (Bouches du Rhône)De Kust Broeders de Dunkerque (Nord)Les Fifres et Tambours d’Ivrea (Italie)Saboï de Saint Rémy de Provence (Bouche du Rhône)Les Fifres du Quercy.
» En 1991, Pézenas avait accueilli la Xème édition de la fête des Fifres et Tambours. Après avoir été invités à Gémenos et à Signes ces dernières années, les Amis du Poulain et la Ville de Pézenas organisent cette manifestation et ont convié pas moins de dix groupes français et étrangers pour l’édition 2010.
Ces deux jours de fête ont pour but de faire connaître notre belle Cité au patrimoine exceptionnel, sa richesse culturelle, son charme et la gentillesse de sa population. C’est également un moyen de perpétuer et transmettre notre passion du Fifre et du Tambour.
Ce week-end sera un moment de festivité, de partage, d’amitié, de convivialité pour et dans la ville de Pézenas.
Les Amis du Poulain remercient tous les partenaires, les commerçants ainsi que tous les bénévoles qui ont par leurs contributions financières, leurs dons et leur temps, aidé à la réalisation de la fête des Fifres et Tambours à Pézenas.
Un grand merci à tous ! «
Le Président des Amis du Poulain.
Au Programme…
Samedi 18 Septembre :=> 14h00 à 17h00Départ Cour d’Honneur de la Mairie « Passo Carriero » de tous les groupes dans les rues de la Ville.=> 21h30Départ Cour d’Honneur de la MairieSortie du Poulain et déambulatoire musical de tous les groupes dans les rues de la Ville.
Dimanche 19 Septembre :=> 10h00 à 12h00Départ Cour d’Honneur de la MairieDéambulatoire musical de tous les groupes dans les rues de la Ville.
=> 14h30 à 16h30Départ Cour d’Honneur de la MairieDéambulatoire musical de tous les groupes dans les rues de la Ville.
=> 17h00Théâtre de Verdure (Parc Sans Souci) – Entrée gratuiteReprésentation sur scène de tous les groupes et interprétation de l’air « Le Figurier » créé spécialement par les Amis du Poulain pour ce rassemblement 2010.
Renseignements : Service Culturel Ville de Pézenas : 04.67.90.19.06.
Certains d’entre vous m’ont demandé d’être critique vis-à-vis du documentaire Nos enfants nous accuseront. J’attendais d’avoir vu le film, hier soir, au cinéma le molière à Pézenas, suivi d’un débat avec la présence de quelques « acteurs » dont deux enfants, l’institutrice Marie-Pierre Brusselle, un père de famille, le cuisinier de la cantine de Barjac et deux représentants de la mairie de Barjac.
Je souhaite sincèrement que cet article sera lu par le plus grand nombre pour vous inciter à aller voir ce film et à comprendre l’urgence de « Manger Bio » !
A propos du film : Vous allez très vite me classer dans le camp des partisans du Bio car je vous l ’avoue, j’ai adhéré entièrement à la rhétorique du scénario ! Les points fondamentaux du film sont :
Un conseil municipal qui décide de passer sa cantine en bio en démarchant les producteurs locaux et en leur créant une demande locale, en circuit direct, ceci afin de servir des repas aux deux écoles de Barjac, à la maison de retraite et aux personnes âgées prises en charge par les services de la mairie. Manger bio c’est impliquer les cuisiniers, leur redonner l’envie de faire à manger et non uniquement d’ouvrir des boites. C’est vouloir que le tissu économique local en profite au lieu de commander de la nourriture qui fait plusieurs centaines voir milliers de km avant d’arriver dans les cuisines et les assiettes. Le crédo du maire est simple : « c’est une prise de conscience. On a voulu faire passer notre cœur avant de faire passer le comptable…regardez pour le sang contaminé, par exemple, on n’a pas voulu chauffer le sang parce que ça avait un cout. Vous avez vu le résultat ».
Une école qui implique les élèves jusqu’à faire un atelier jardinage et faire pousser ses propres fruits et légumes, non pas pour fournir la cantine mais bien pour donner une nouvelle dimension aux aliments. L’objectif a été de manger bio et de faire voir aux enfants ce que c’est qu’un légume, un fruit, d’où il vient, comment il pousse, comment on le ramasse, comment on en prend soin. Et c’est bien évidemment un geste d’implication énorme qui a fortement marqué les enfants. Manger Bio c’est avoir une autre idée de son assiette !
Des familles du village de Barjac qui sont passées, par contamination, à une alimentation bio. Les enfants ont transmis le message. Le surcout du bio s’équilibre par une prise de conscience de la rationalité de l’alimentation, par une gestion plus honnête de ses achats, sans gaspillage, sans superflu. Et puis, c’est une démarche globale de respect du vivant, de la terre de soi et des autres. « Manger bio c’est se sentir moins con ».
Des agriculteurs bio qui parlent de leur métier et nous font comprendre des choses simples comme l’intérêt d’avoir une terre vivante pour avoir un fruit ou un légume sain ! Superbe démonstration, en compagnie du journaliste Perico Légasse, à la jonction de deux parcelles de vignes. L’une est en bio, l’autre non. A l’aide d’une bêche, on retourne la terre pour voir comment elle se compose. La différence est inquiétante. Sur la parcelle de la vigne conventionnelle, la vie est totalement absente. Aucun vers de terre, la terre compactée se trouve sous forme de strates stériles. Rien ne peut pousser la-dedans, c’est évident ! On nous fait également observer la différence de niveau entre les deux parcelles. Sans vie, le sol de la vigne conventionnelle perd de sa substance argileuse, l’eau emporte la terre, au lieu de l’imbiber et d’irriguer la plante. Le sol s’est affaissé de 30 cm environ. Alors on comprend que cette culture est une culture « hors sol », qui ne fonctionne que par utilisation d’engrais chimiques. On est très loin du terroir !!! Une autre conséquence est que la plante est plus exposée aux maladies et il faudra donc en permanence la traiter pour les combattre. Notre campagne est un vaste laboratoire à ciel ouvert et nous en prenons tous à pleins poumons ! Manger Bio c’est respecter le vivant.
Et puis, plus fondamentalement, il y a toute la partie sur les effets néfastes de cette agriculture moderne, conventionnelle, qui est largement expliquée et démontrée, par les interventions de plusieurs scientifiques lors d’une conférence à l’Unesco et par les témoignages d’habitants de Barjac qui ont affronté des cancers, que ce soit les agriculteurs ou les enfants. Ce sont des passages très émouvants comme celui de cet agriculteur que l’on voit sur son tracteur, casqué comme un cosmonautes, qui balance derrière lui, une pulvérisation de pesticides pour traiter ses arbres fruitiers. C’est une scène surréaliste ! Son témoignage c’est l’histoire classique, malheureusement, des agriculteurs modernes, confrontés aux conséquences de l’utilisation des produits chimiques, pour eux-mêmes et leurs enfants. Ce sont des phrases, comme celle entendue par cette agricultrice, à qui un conseiller agricole a dit « Vous êtes une femme exploitante, faites attention à l’utilisation des traitements » parce qu’elle sera susceptible de mettre au monde un enfant qui présentera des complications. Manger Bio c’est se prémunir des risques de contamination !
Et puis il y a tous ces chiffres affligeants sur l’agriculture d’aujourd’hui :
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines en France.
Un nouveau-né présente dans le sang des traces d’environ 300 produits chimiques !
Chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.
70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation.
Chaque année en France, on constate une augmentation de 1.1% des cancers chez les enfants.
En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.
A propos du débat :
A Pézenas, qui est une ville d’environ 9000 habitants, avec pas moins de 4 écoles, 2 collèges, 2 crèches et 3 lycées, immergée en plein cœur d’Hérault et entourée de vignes, en grande majorité « hors-sol », il y a de quoi faire, montrer la voie. Pour l’instant, les initiatives pour proposer une alimentation bio sont personnelles. Les représentants du conseil municipal n’ont pas vraiment convaincu. On a eu droit, au vocabulaire habituel, du style de ceux qui n’ont encore rien fait : « nous avons le projet de… », « nous nous félicitons du travail et de la volonté de … ».
Mon propos n’est pas de critiquer mais bien de réclamer, comme je crois l’ensemble des personnes présents dans la salle, une réalisation effective afin d’avoir une restauration collectives bio ! Et cela aurait un impact également immédiat sur l’agriculture locale.
L’argument de dire qu’aujourd’hui il n’y aurait pas assez de produits bio pour répondre aux besoins de la restauration collective d’une ville comme Pézenas est absurde !!! On peut appliquer le même raisonnement au département et à la région ! Soyez efficace ! Vous avez les moyens de faire changer les choses en faisant croitre la demande et donc le marché pour les produits Bio !
Axe de progrès :
Un des intervenants, à la fin du documentaire, lors de la réunion à l’Unesco, avance l’idée suivante : Au lieu de subventionner les agriculteurs européens, à hauteur de 9 Milliards d’euros, nous devons financer le passage des restaurations collectives à une alimentation bio, ce qui aura pour impact direct de créer une demande et un marché pour les produits bio. Ce qui entrainera donc un revenu immédiat et concret pour les agriculteurs, qui remplacera les subventions pour ces mêmes agriculteurs ! C’est aussi simple que cela ! Qu’attendons-nous pour faire passer le message à nos élus ?
Conclusion : « Il faut cesser de remplacer nos paysans dans les campagnes par des molécules chimiques. » « L’enfance est aujourd’hui en danger. Le problème aujourd’hui n’est plus de dire si on a des preuve. Les preuves, elles existent ! Il manque la volonté politique ! »
Programmation en France suivi d’un débat (renseignez-vous !) – Amiens, le 12 janvier au Cinéma Saint-Leu – Autun, le 13 janvier au Cinéma Arletty
-Thionville, le 14 janvier au Cinéma municipal La Scala
-Muret, le 16 janvier au Cinéma le Mermoz
-Malakoff, le 23 janvier au Cinéma Marcel Pagnol
-Chartres de Bretagne, le 26 janvier au Cinéma Espérance
-Dinan, le 31 janvier au Festival Vivarmor Nature qui a lieu du 30 janvier au 1er février au Cinéma du Grand Large. Contact : Jérémy Allain, directeur : 02 96 33 10 57/ 06 27 47 49 94
-Bron, le 1 Février au Festival “Drôle d’endroit pour des rencontres” au Cinéma Les Alizés.
-Rambouillet, le 5 février au Cinéma Vox
-Graulhet, le 6 février au Cinéma “Les temps modernes”
-Vaucresson, le 8 février au Cinéma Normandy
-St-Ouen, le 9 février à l’Espace 1789
-Evreux, le 19 février- Journée de conférence avec Guillaume Llorca, François Veillerette et Jean-Paul Jaud puis Projection au Cinéma Zénith. Renseignements: Thierry Vieillard: 02 32 29 15 35
-Lisieux, le 27 février au Cinéma Le Majestic
-Florac, le 6 mars, Cinéma itinérant
-Orléans, le 9 mars au Cinéma les Carmes
-Bréal sous Monfort, Ciné35 en Fête, le1 avril
-Romillé, Ciné35 en Fête, le 2 avril
-Marseille, le 3 avril au Pharo
-Bain de Bretagne, Ciné35 en Fête, le 3 avril avec Béatrice Jaud
-Saint-Aubain de Commier, Ciné35 en Fête, le 4 avril avec Béatrice Jaud
-Châteaubriant, le 5 avril au Festival
-Agelès sur Mer, le 10 avril au Festival Enfants de la mer. Sur trois journées Contact Marie-Pierre Bey Sautai 06 10 25 18 39.
-Chateaubriant, le 5 avril au Cinéma Atlantic Ciné
-Lyon, le 21 avril au Cinéma le Comédia
-Bastia, le 13 juin au Cinéma Le Studio.
Finalement, ce sont plus de 450 000 personnes qui ont assistées et participées à l’évènement de « Bordeaux fête le vin« . Les organisateurs et le maire de Bordeaux ont de quoi être très satisfaits.
Sur les deux kilomètres de quais en bords de la Garonne et au coeur du patrimoine mondial de l’UNESCO, 450.000 personnes ont procédé à plus de 500.000 dégustations et bu près de 45 000 bouteilles. Soit 1 bouteille pour 10 personnes ! Ils ont donc bu avec modération, bravo !
C’est grâce à une nouvelle implantation symbolisant le « Bordeaux Nouveau » et au PASS Dégustation, vendu 13 €, que chacun peut faire une balade à la fois patrimoniale, festive et initiatique. Chaque jour de 11 heures à minuit, avec ce sésame (comprenant un verre, un étui, un carnet de 12 dégustations et de nombreux tickets avantages…), le visiteur chemine librement sur un véritable « paseo » pour découvrir à travers les nouveaux Pavillons des Appellations et des Négociants, la diversité, la qualité et la richesse des vins de Bordeaux et de l’Aquitaine.
Bordeaux fête le vin / thomas sanson
De plus, chaque soir a été l’occasion d’un spectacle riche en couleur avec projection d’images sur les façades historiques et feux d’artifices au-dessus de la Garonne.
Cet évènement se répète tous les deux ans, en alternance avec Vinexpo, salon professionnel, pour le bonheur du grand public et des vignerons bordelais.