patience clos romain languedoc
Au clos romain ou ailleurs, la patience mesure les longueurs du temps

Oui c’est bien ça ! La patience n’a finalement aucun but précis. Elle mesure les longueurs du temps, plus sensibles par un soir d’hiver que par une belle nuit d’été.

La patience, au dernier moment, quand tu l’apprécies vraiment, souffre de cette impatience de l’attente, ça vient, ça vient,… et c’est déjà parti !

De la patience il en faut certainement pour voir ses rêves comprimés dans leur enceinte enfin sortir de leur enclos, les voir éclos, comme une naissance efface aussitôt les 9 mois précédents. Le temps a fait son affaire et la vie la sienne. Juste une parenthèse saisie entre deux crochets, l’avant et l’après, j’ouvre une bouteille qui a fait son temps, j’ouvre une année du passé pour la faire vivre quelques minutes dans mon verre. Elle ne sera plus.

Patience de l’amateur au bas de l’escalier de sa cave, au pas du parcours initiatique pour commencer un bon repas, qui veille sur son cheptel de verre, les mains pleines de désir, le sommelier garni d’envie. Ces bouteilles abritées là pendant des années, choyées, convoitées, finiront dehors, dans la rue, vides, nues, dans un caisson vert, inutiles avant de resservir.  La gloire de Phidias vint sur la table, un peu avant, telle la soliste un soir de concert, projecteurs braquées sur elle, la plus belle, passant de main en main, se vidant du jus de la vie, du sang de la vigne, se laissant boire.

Oui c’est bien ça ! La patience n’est ni une vertu, ni à l’inverse, une ivresse. Après tout, il faut bien attendre, de temps en temps, sinon, nous irions trop vite !

Illustrations et inspiration : Clos Romain http://www.closromain.fr/

Article contribuant à la cause des vendredis du vin, édition n°63, présidée par Maïlys (Very Wine Trip)

 

Millesime Bio, La Colombette annonce la fin des traitements chimiques pour la vigne

Vincent Pugibet ne fait pas dans la demie mesure. Pas son style ! Remarqués par la qualité de leur Chardonnay puis par leur cuvée Plume désalcoolisée à 9°, le domaine de la Colombette près de Béziers dans l’Hérault a depuis deux ans une démarche originale consistant à planter des cépages résistants aux maladies.

En plein reportage de France 3 sur le salon professionnel des vins bios, Millésime Bio, Vincent déclare : « c’est vrai qu’aujourd’hui ça nous permet d’avoir des vignes sans aucun traitements c’est à dire évidemment sans molécule de synthèse, mais y’a aussi pas de cuivre, pas de soufre y’a rien, rien de rien ! Vous pouvez revendre vos appareils de traitement, y’a plus rien. Ca fait une vraie différence ! »

A voir à partir de 1mn :

vincent pugibet millesime bio cepage resistant

Et sur le site du domaine de la Colombette, on peut lire ceci :

« Aujourd’hui la viticulture classique bio n’amène pas de solution. Entre viticulture Bio et traditionnelle, seul le remède change. Dans le premier cas on utilise du soufre et du cuivre issu respectivement du raffinement du pétrole et du recyclage de câbles électriques. Dans l’autre, on emploie les molécules de synthèse de la phytopharmacie. Dans les deux cas, on ne s’attaque pas au fond du problème. En croisant simplement nos Vitis ancestrales avec des Vitis sauvages, on obtient naturellement une résistance durable aux maladies.
Le développement et l’utilisation de cépages résistants à l’oïdium et au mildiou permet de réduire de 80 à 100 % les fongicides utilisés en viticulture. Ils permettent de supprimer l’exposition des agriculteurs aux pesticides. Ils assurent l’absence de résidus dans les vins pour les consommateurs. Ils ne modifient et ne détruisent pas le milieu naturel. »

Photos ©Olivier Lebaron Photographies : plantation des cépages résistants au domaine de la Colombette

Lire aussi article publié sur La Feuille de Vigne : http://www.lafdv.fr/std/183-au-combat-les-pugibet-plantent-des-cepages-resistants-aux-maladies-de-la-vigne 

 

Château La Condamine Bertrand, vous prendrez bien un petit verdot ?

Le temps a pris cette inexorable habitude d’empiler les millésimes sans s’arrêter. Les hommes n’ont alors d’autres alternatives que de tracer des empreintes sur un sol conquis, de laisser des traces dans une terre promise et de transmettre de génération en génération ce qu’ils vont mettre une vie à apprendre.

Dans ce Pays d’Oc sublimé à l’automne par les multiples nuances mordorées de la vigne, les vignerons s’activent dans les caves. Il faut faire le vin maintenant. Au château La Condamine Bertrand, une petite équipe s’affaire au lendemain des dernières vendanges, jouant de ces vieilles cuves de 1890 récemment rénovées d’où sortent des tuyaux qui courent sur le sol et se croisent selon la science du maître des lieux, Bruno Andreu.

chateau condamine bertrand pézenas languedoc domaine viticole

Vous avez dit Verdot ?
Des barriques prennent déjà des couleurs rouges dans le chai contigu, pleines de syrah, de grenache mais aussi, chose surprenante de petit verdot. Un cépage qui vient de Bordeaux que le beau-père de Bruno a planté sur la propriété il y a plus de 40 ans, ce qui en fait le plus vieux vin Pays d’Oc Indication Géographique Protégée en petit verdot ! C’est à déguster seul dans la Grande Cuvée Premium, produite à seulement 2000 bouteilles, sinon il participe du bon équilibre des grands vins du domaine apportant une très belle acidité, tout en maturité, propice à la garde des vins.

chai a barrique condamine bertrandTourisme et plaisir
Fort de plus de 200 ans d’histoire et d’enracinement dans ce magnifique terroir de Pézenas, Bruno poursuit l’adaptation nécessaire du domaine aux évolutions de nos habitudes de consommation. Ainsi après avoir constitué une équipe performante au chai et dans la vigne, pour faire de beaux raisins, valorisé l’élevage des vins en cherchant notamment les meilleures barriques adaptées aux parcelles du domaine, il travaille désormais pour offrir en 2014 un peu plus que du vin aux visiteurs qui passent la grille de l’entrée. Le projet consistera à agrandir le caveau de dégustation et à mettre en valeur toute une collection d’outils anciens comme cette collection de 250 tire-bouchons. Une visite de la propriété permettra tout à la fois de découvrir un très joli jardin entre le château et le chai à barrique et de partager la dégustation des cuvées d’une manière originale et le plus souvent enrichissante.

chateau la condamine bertrand igp oc pézenas languedoc vinbouteille chateau condamine bertrand pézenas languedoc domaine viticole

A voir autour
Sur les conseils de Bruno Andreu, profitez aussi de votre venue pour flâner en amoureux dans les ruelles de Pézenas ou vous décoiffer plus au nord en admirant le fantastique paysage du Lac du Salagou. Et pour les plus gourmets d’entre vous, rapprochez-vous du canal du midi, à Portiragnes et réservez une table chez « Mon rêve d’enfant ». Une adresse très originale, intimiste où la cuisine sublime les vins.

tire bouchon collection

Accords mets et vins
Vous le savez, bien sur que vous le savez, bien manger et bien boire est une activité quasi culturelle et indispensable de l’art de vivre en Languedoc. Les vins Pays d’Oc Indication Géographique Protégée se marient parfaitement avec les spécialités culinaires de la région. Ainsi, dégustez la cuvée Baron de Montgaillard Blanc avec une bourride de baudroie à la sétoise c’est excellent et buvez de cet Elixir rouge sur des aiguillettes de canard aux oignons doux de Lézignan, parsemées de raisins de clairette. Un délice !
Il ne fait aucun doute que le Château La Condamine Bertrand saura vous retenir dans cet écrin, un peu hors du temps, un verre à la main, à l’ombre de ces grands arbres, goutant à la vie et à ses plaisirs simples, pour plusieurs centaines de millésimes à venir !

La sélection vins Pays d’Oc Indication Géographique Protégée :
elixir chateau condamine bertrand igp oc languedoc

Baron de Montgaillard Rouge (Merlot/Syrah) et Blanc (Sauvignon/Roussanne) 5 euros

Elixir rouge 12 euros et Petit verdot Grande cuvée premium 20 euros

Adresse :
Château La Condamine Bertrand
34120 Lézignan la Cèbe
04 67 25 27 96
www.condamine-bertrand.com

Restaurant

Mon rêve d’enfant
Boulevard Frédéric Mistral
34420 Portiragnes
04 67 09 93 43

 

 

logo sud vin bio
Vins bio : une croissance à 2 chiffres pour la consommation et pour la production

Quelqu’un m’a encore demandé cette semaine si je croyais que le vin bio était une mode ! Ca résiste hein ! Ou alors je croise parfois des personnes qui n’observent pas suffisamment leur environnement.

Comment les convaincre ? Avec les derniers chiffres reçus de SudVinBio peut-être :

Côté production

Avec 61 055 ha en mode de production biologique en France en 2011 contre 50 268 ha en 2010, la vigne bio enregistre une progression de 21%, représentant désormais 7,4% du vignoble national. C’est aujourd’hui, une des filières les plus actives.

Alors que les  surfaces  viticoles  bio  ont  presque triplé en 4 ans, le nombre de producteurs a lui-aussi progressé, passant de 3 945 producteurs  en 2010 à 4 692  fin 2011.

Côté consommation

En 2011, 1 français sur 3 consomme du vin bio régulièrement ou de temps en temps selon une étude Ipsos/SudVinBio.

Le marché du vin bio commercialisé en France a progressé de 11% en 2011 par rapport à 2010 (359 M€). Il s’est également développé à l’export (Allemagne,  Etats-Unis, Japon, etc), représentant 34% du chiffre d’affaires réalisé à l’international. Aujourd’hui, la France fait office de bon élève à l’échelle mondiale en se plaçant en troisième position derrière l’Espagne et l’Italie.

logo sud vin bio

Au passage, un petit rappel concernant la législation européenne qui va accentuer cette croissance en apportant plus de simplicité au label BIO :

Depuis le 1er août 2012, le vin bio possède son label européen, qui prend en compte la vinification. Concrètement, la mention « vin bio » supplante celle indiquant « Vin issu de raisins de l’agriculture biologique ». Jusqu’ici, seul le raisin pouvait être reconnu en bio. Désormais, pour être reconnu AB, un vigneron devra non seulement utiliser du raisin bio, mais aussi des techniques de vinification certifiées bio.

riberach synthese vin belesta
Retour sur Riberach, un site oenotouristique dans les vignes du Roussillon à Belesta

Un concept oenotouristique réussi

Riberach accueille un hôtel très original puisqu’il se glisse dans la cuverie de l’ancienne cave, lui conférant un charme fou et une atmosphère vinique inédite. Imaginez votre chambre en lieu et place d’au moins deux cuves de 500 hectolitres chacune. Le restaurant se cale au cœur du bâtiment, où se trouvait le pressoir, dans un hall que l’on dirait cathédrale tant il est haut de plafond et ouvert, à la fois sur le paysage à l’extérieur et sur l’intimité de la cave que l’on pourrait jurer encore en état de marche. On accède au restaurant par le haut, comme si on voulait sauter dedans, mesurant depuis l’entrée sur la rue la profondeur du lieu. Une arrivée magique!

Lire tout l’article sur l’excellent site de La Feuille de Vigne : www.lafdv.fr

boutique vin cave cooperative riberach belesta
La boutique de Riberach à Belesta
gamme des vins de riberach belesta
Gamme des vins de Riberach
Antithèse de riberach
Antithèse de riberach
Vendredi du vin politique, soyons le tribun d’un vin sans parti

Le vin serait politique ? Il devrait être d’un camp ! On nous demande même de choisir, de militer pour un vin qui serait candidat ! Un vendredi du vin bigarré et mal barré ! Il me semble que l’on se « morandinise », à s’inventer ainsi de tels sujets. Il s’agit certainement d’être futile, léger, d’avoir un brin d’humour. Apparemment, en ce moment j’en manque un peu.

Comme le vin est pluriel, beaucoup s’amuse à le mettre dans ses petites chapelles, ses propres étroitesses d’esprit. Comme il est alors difficile de l’ouvrir pour que chacun s’enivre.
De droite ou de gauche, je m’en moque, il faudrait déjà qu’il est un centre et que j’ai moi-même un axe sur lequel me repérer et baser mes envies ou mes jugements sur un socle solide de certitude ! Quelle drôle d’idée que d’être certain de  son être !

Non, je ne souhaite ni candidat, ni combat, ni parti ! Le vin est mon sang quand je marche dans la vigne ! Un vigneron est un homme dont je me fous de savoir si ses coteaux penchent plutôt à droite ou plutôt à gauche, une vigneronne est une femme qui m’ouvre sa porte sans me demander ni mes papiers, ni ma couleur politique !

Pour nous détendre, au passage, ce petit texte trouvé sur le net, ça en amusera quelques uns d’entre vous :

En 2012, faut pas que Sarkommence ! Mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.
Pas Lepen de rêver, surtout ne Mélanchons pas tout, sinon c’est la Bayroute annoncée !
Eva être Joly l’année 2012…

J’aime, j’aime pas les foires aux vins

Difficile exercice finalement que de comprendre un marché et de se faire une bonne opinion d’un phénomène comme celui des Foires Aux Vins.

Ces Foires Aux Vins me font hérisser le poil mais grâce à elle, il faut se rendre à l’évidence : le vin se parle, le vin se voit, (à la télé), le vin se boit (bon ou pas, c’est celui qui boit qui juge), le vin se vend.Ok, un vigneron tout seul dans sa vigne c’est plus en accord avec l’idée de terroir et de produit « culturel » et « fraternel », qu’un rayon éclatant inondé des lumières des néons et d’appâts. Mais reconnaissons aussi la vitalité de ce secteur économique que représente le vin.

Ces Foires Aux Vins c’est une force incroyable pour le marché du vin. Ca n’existe pas dans les autres secteurs de l’agroalimentaire : il n’y a pas de Foire au lait, de Foire aux Fruits, Foire aux Légumes etc…Et il me semble aussi que les cavistes en profitent maintenant pour faire leur propre Foires Aux Vins, idem pour les sites marchands sur le net. Le mouvement fait tache d’huile.En fait, le marché du Vin est multiple et n’est pas linéaire ! La Grande Distribution fait sa Foire Aux Vins, en septembre, très bien. Mais tout l’été, ce sont les caveaux des vignerons qui ont fait portes ouvertes, et ca marche de mieux en mieux. Est-ce la même clientèle entre celui qui se rend chez un vigneron pour le rencontrer, pour prendre ce temps pour échanger et celui qui se jette sur un carton, bouscule son voisin pour saisir une caisse en bois dans un rayon ? Pas certain !Et trouve-t-on les  mêmes vins, les mêmes types de vin ? Faut-il les opposer ? Y’aurait-il de bon ou mauvais vin pour autant ? Peut-on reprocher à un consommateur de n’acheter du vin qu’au moment des Foires Aux Vins, de suivre les recommandations des guides, des articles de certaines revues ou encore de se fier à des médailles, à un prix, une appellation ? Je ne crois pas !Je ne le crois pas parce que je me rappelle avoir été ce novice du vin, urbain, trentenaire, francilien, cédant aux chants des sirènes médiatiques et publicitaires, compilant les prospectus des marques de la grande distribution. J’y allais même avec ma femme, pour faire un achat quasi rituel, faire une bonne affaire bien évidemment, trouver les bouteilles qui allaient se retrouver alignées dans ma cave toute neuve, parce que le vin se garde, enfin le bordeaux surtout, avec une belle étiquette, le prix aidant pour conforter cette idée tenace, c’est cher, donc ça a de la valeur, donc c’est forcément un grand vin… Jamais je ne voyais le vigneron qui avait fait ces vins ! Qu’importe, je ne voyais que le liquide et je trouvais ça bon !J’en ai encore de ces bouteilles et à chaque fois que j’en ouvre une, c’est la déception. A quoi c’est dû ? Mes gouts ont changé avec la découverte de ce que j’appelle ce nouveau monde du vin, sans aucun doute. Et les vins sont finalement morts, enfin je crois. Et surtout, elles font partie de ces bouteilles qui n’ont pas d’âme à mes yeux. Aujourd’hui, quand je choisis une bouteille dans ma cave, je connais le vigneron, j’ai passé du temps avec lui, j’ai essayé de le comprendre, j’ai pour certains partager des évènements avec eux comme une vendange. Alors quand j’ouvre la bouteille, j’ai toujours quelque chose à raconter. Il y a une atmosphère et j’adore ça !

Le vin est un de ses rares produits de consommation qui permet celà : la rencontre, le partage, la connaissance, l’apprentissage ! Profitez-en !

Escarpolette, Ivo à la recherche de l’équilibre avec les vignes de Montpeyroux

L’année dernière quand je l’avais rencontré pour la première fois, j’avais éprouvé  ce vertige, de celui qui se lance dans le vide, et je l’avais surnommé par évidence, le funambule.

La prise de risque, volontaire, plus ou moins forcée, d’abord ! Et cette énergie haut perchée, en haut de ses fûts. Cette manière, habile, qu’il a, de grimper pour tirer un peu de jus de ses tonneaux.

Cette semaine, je l’ai retrouvé dans sa cave, armé d’une chaise longue et d’une longue barre de fer avec laquelle il fait tourner la vis de son mythique pressoir vertical. Le fil sur lequel je l’avais vu s’engager a disparu.
Calé dans sa cave, ses pieds sont maintenant bien plantés dans le sol. Il dégage une telle sérénité que ça m’a semblé facile de faire du vin. Une cuve, un pressoir, une barrique et des raisins. Et puis surtout, la vendange lui a donné des signes de confiance indiquant que la vigne se renforce, gagne en assurance. Chacun mûrit au rythme de l’autre. Le vigneron, la vigne, vers une entente parfaite.

Ivo en profite. En cave, il tente déjà de nouvelles cuvées comme cet assemblage à l’encuvage de Muscat et Macabeu. Je m’impatiente déjà de pouvoir en ouvrir une bouteille.Ca va lui prendre plus de 15 jours de réclusion cet exercice, vider les cuves, remplir les fûts, presser les raisins, attendre que ça cesse de couler. Une histoire d’homme seul, derrière une vieille porte verte ou bleue, on ne sait plus, dans le haut du village. En s’approchant, on entend par moment, le cliquetis du mécanisme de la vis du pressoir. Ca fait les bras ! 
En quittant Montpeyroux, je pense à toutes ces vignes qui valsent. Des propriétaires organisent des bals pour s’en débarrasser sans trop savoir comment faire. La pression immobilière gagne du terrain et les générations ne savent plus se transmettre le métier.La terre se vend pour y planter des bulbes, des clôtures bien droites avant d’y monter des murs en parpaing qui cachent des pavillons aux couleurs criardes et des piscines pleine d’eau bleue ou verte, on ne sait plus !

L’oenotourisme ou le tourisme dans les vignes du Languedoc Roussillon

 

Voilà, vous y êtes…en vacances ! Vous voici, encore un peu tendu, le corps un peu raide, fatigué du voyage, mais ravi de votre tout nouveau statut : « Touriste », le temps de votre séjour, plus ou moins court, dans le Languedoc et le Roussillon !

Bien sûr, vous lorgnez sur la plage, priez pour que l’eau soit bonne, que les méduses ne viennent pas vous empêcher de plonger tout entier dans la Méditerranée, le soleil déjà vous brunit la peau et la chaleur du jour vous fait aimer ce souffle d’air plus frais qui arrive doucement au crépuscule.Et si cette année, de la plage vous partiez découvrir un nouveau territoire : le « terrouar », comme disent ces messieurs dames les anglophones, pour la plupart, avec ce charmant accent, qui ne souffre d’aucune traduction pour ce merveilleux mot français.

 

Vous qui regardez vers la mer, faites un demi-tour sur vous-même, vous y verrez la vigne, forcément, et au loin les massifs des Cévennes ou ceux des Pyrénées. Entre la mer et la montagne, allez vous balader dans les vignes, il y a des vignerons qui accueillent tous les publics, pour déguster les vins, parfois pour y manger et même pour y dormir. D’autres organisent des évènements comme des balades gourmandes. Renseignez-vous auprès des offices de tourisme ; ils sont là pour ça.Détendez-vous dans les vignes, dégustez, rencontrez, partagez ! L’oenotourisme est une activité recommandée pour jouir des plaisirs de la vie.

Quelques adresses un peu au hasard :Sur la côte : Vinipolis à Florensac, restaurant et caves. Les Vinoplages à Port-VendresAutour de Narbonne : Terra Vinea et Château Lastours à Portels des Corbières, l’Abbaye de Fontfroide.Balades vigneronnes : Vous en trouverez à Saint-Chinian, Frontignan, en Minervois, à Maury.Les estivales à Montpellier et Pézenas le vendredi soir.