La Puannerie : Chambres d’hotes au coeur des chateaux de la Loire

Quel bonheur ! Associé le vin et l’accueil chaleureux de Michel et Danièle Devillers, installés au coeur du Val de Loire, dans leur chambre d’hote et leur très beau domaine viticole de la puannerie. Si Michel est davantage dans les vignes, Danièle prend soin des chambres et de ses hôtes.

Si vous cherchez un accueil personnalisé agrémenté de dégustation de vins d’une incroyable buvabilité, n’hésitez pas. J’ai encore un plaisir intense à boire les vins de Michel, gourmand, léger en alcool, fruité, gouleyant. Avec ses cuvées, on retrouve un vocabulaire populaire de la boisson facile et sans habillage. Il fait du bio, il travaille dans ce sens. A chacune de mes visites, je le rencontre toujours dans ses vignes, comme en ce moment, au rude travail de la taille, une casquette vissée sur la tête, ses lunettes sur le nez, habillé pour les grands froids et bardé de sa batterie pour l’aider au douloureux geste répétitif de la cisaille.
Situé au Cœur des Châteaux de la Loire, sur la Route des Vignobles.Venez vous détendre au calme d’une ferme vigneronne du 19° en pierre de tuffeau, dans des chambres lumineuses et agréables.

Détendez-vous au rythme de la vigne, dans un domaine préservé ou la nature règne. Ils vous inviteront à parcourir les chemins verdoyants de traverse au milieu des vignes et des prés en culture biologique, dans le respect de l’environnement. Une descente à la cave s’impose : le patron vous invite au pot d’accueil et à la dégustation. J’aime ce contact vrai. Y’a ni parfum, ni sourire de façade. Si l’homme vous ouvre sa porte, c’est qu’il vous fait confiance. Entrez, il fait bon vivre.

Domaine de la Puannerie
Michel et Danièle Devillers
3 route de la Puannerie
41400 Saint Julien de Chédon
tél 02 54 32 11 87 / 06 75 45 09 30

danieledevillers@orange.fr
domainedelapuannerie.site.voila.fr

La Puannerie : Chambres d’hotes au coeur des chateaux de la Loire

Quel bonheur ! Associé le vin et l’accueil chaleureux de Michel et Danièle Devillers, installés au coeur du Val de Loire, dans leur chambre d’hote et leur très beau domaine viticole de la puannerie. Si Michel est davantage dans les vignes, Danièle prend soin des chambres et de ses hôtes.

Si vous cherchez un accueil personnalisé agrémenté de dégustation de vins d’une incroyable buvabilité, n’hésitez pas. J’ai encore un plaisir intense à boire les vins de Michel, gourmand, léger en alcool, fruité, gouleyant. Avec ses cuvées, on retrouve un vocabulaire populaire de la boisson facile et sans habillage. Il fait du bio, il travaille dans ce sens. A chacune de mes visites, je le rencontre toujours dans ses vignes, comme en ce moment, au rude travail de la taille, une casquette vissée sur la tête, ses lunettes sur le nez, habillé pour les grands froids et bardé de sa batterie pour l’aider au douloureux geste répétitif de la cisaille.Situé au Cœur des Châteaux de la Loire, sur la Route des Vignobles.Venez vous détendre au calme d’une ferme vigneronne du 19° en pierre de tuffeau, dans des chambres lumineuses et agréables.

Détendez-vous au rythme de la vigne, dans un domaine préservé ou la nature règne. Ils vous inviteront à parcourir les chemins verdoyants de traverse au milieu des vignes et des prés en culture biologique, dans le respect de l’environnement. Une descente à la cave s’impose : le patron vous invite au pot d’accueil et à la dégustation. J’aime ce contact vrai. Y’a ni parfum, ni sourire de façade. Si l’homme vous ouvre sa porte, c’est qu’il vous fait confiance. Entrez, il fait bon vivre.

Domaine de la PuannerieMichel et Danièle Devillers3 route de la Puannerie41400 Saint Julien de Chédontél 02 54 32 11 87 / 06 75 45 09 30danieledevillers@orange.fr

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.
On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.

Sylvie Augereau

La 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)
Bruno Schueller (Alsace)
Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)
Agathe Bursin (Alsace)
Corinne et Anselme Selosse (Champagne)
Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)
Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)
Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)
Jean-François Ganevat (Jura)
Philippe Bornard (Jura)
Jean-Yves Peron (Savoie)
Jacques Maillet (Savoie)
Alice et Olivier De Moor (Chablis)
Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)
Fanny Sabre (Bourgogne)
Cyril Alonso (Bourgogne)
Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)
Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)
Philippe Jambon  (Macônnais)
Arnaud Combier (Macônnais)
Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)
Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)
Yvon Métras (Beaujolais)?
Christophe Pacalet (Beaujolais)
Georges Descombes (Beaujolais)
Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)
Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)
Max Breton (Beaujolais)
François Décombe, La Haye (Bordeaux)
Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)
Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)
Elian Da Ros (Marmmandais)
Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)
Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)
Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)
Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)
Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)
Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)
Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)
Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)
Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)
Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)
Thierry Allemand (Cornas) ?
Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)
Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)
Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)
Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)
Laurence et Antoine Joly  (Rhône)
Jérôme Jouret (Ardèche)
Andréa Calek  (Ardèche)
Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)
Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)
Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)
Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)
Thierry Navarre (Saint-Chinian)
Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)
Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)
Maxime Magnon (Corbières)
Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)
Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)
Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)
Manuel Jorel (Roussillon)
Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)
Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)
Bruno Duchêne (Collioure)
Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)
Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)
Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)
Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)
Dominique Hauvette (Baux de Provence)
Peter Fisher, Révelette (Provence)
Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)
Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)
Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)
Olivier Rivière  (Rioja)
Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)
Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)
Alexandra Bera (Italie)
Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)
Julien Frémont (cidres)
Eric Bordelet (sidres et poirés)
Laurent Cazottes (eaux de  vie)

Loire
Jocelyne et Joseph Landron (Muscadet)
Marc Pesnot (Muscadet)
Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???
Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)
Richard Leroy (Anjou)
Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)
Didier Chaffardon (Anjou)
Eric Morgat (Savennières)
Bruno Rochard (Anjou)
Jérôme Saurigny (Anjou)
Benoît Courault (Anjou)
Olivier Cousin (Anjou)
Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)
Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)
Antoine Foucault, le Collier (Saumur)
Romain Guiberteau (Saumur)
Nicolas Reau (Anjou-Chinon)
Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)
Gérard Marula (Touraine-Chinon)
Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)
Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)
Sébastien Brunet (Vouvray)
Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)
Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)
Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)
Noella Morantin (Touraine)
Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)
Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)
Julien Courtois (Sologne)
Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)
Philippe Tessier (Cheverny)
Christian Venier (Touraine)
Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)
Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)
Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)
Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)
Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)
Sébastien Riffault (Sancerre)
Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)
Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)
Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)
Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.Sylvie AugereauLa 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)Bruno Schueller (Alsace)Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)Agathe Bursin (Alsace)Corinne et Anselme Selosse (Champagne)Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)Jean-François Ganevat (Jura)Philippe Bornard (Jura)Jean-Yves Peron (Savoie)Jacques Maillet (Savoie)Alice et Olivier De Moor (Chablis)Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)Fanny Sabre (Bourgogne)Cyril Alonso (Bourgogne)Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)Philippe Jambon  (Macônnais)Arnaud Combier (Macônnais)Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)Yvon Métras (Beaujolais)?Christophe Pacalet (Beaujolais)Georges Descombes (Beaujolais)Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)Max Breton (Beaujolais)François Décombe, La Haye (Bordeaux)Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)Elian Da Ros (Marmmandais)Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)Thierry Allemand (Cornas) ?Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)Laurence et Antoine Joly  (Rhône)Jérôme Jouret (Ardèche)Andréa Calek  (Ardèche)Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)Thierry Navarre (Saint-Chinian)Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)Maxime Magnon (Corbières)Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)Manuel Jorel (Roussillon)Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)Bruno Duchêne (Collioure)Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)Dominique Hauvette (Baux de Provence)Peter Fisher, Révelette (Provence)Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)Olivier Rivière  (Rioja)Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)Alexandra Bera (Italie)Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)Julien Frémont (cidres)Eric Bordelet (sidres et poirés)Laurent Cazottes (eaux de  vie)LoireJocelyne et Joseph Landron (Muscadet)Marc Pesnot (Muscadet)Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)Richard Leroy (Anjou)Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)Didier Chaffardon (Anjou)Eric Morgat (Savennières)Bruno Rochard (Anjou)Jérôme Saurigny (Anjou)Benoît Courault (Anjou)Olivier Cousin (Anjou)Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)Antoine Foucault, le Collier (Saumur)Romain Guiberteau (Saumur)Nicolas Reau (Anjou-Chinon)Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)Gérard Marula (Touraine-Chinon)Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)Sébastien Brunet (Vouvray)Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)Noella Morantin (Touraine)Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)Julien Courtois (Sologne)Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)Philippe Tessier (Cheverny)Christian Venier (Touraine)Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)Sébastien Riffault (Sancerre)Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

Quel avenir pour la viticulture biologique en France et en Europe ?

C’était l’objet d’une des rencontres professionnelles du 27 janvier 2009 au salon Millésime Bio organisé à Montpellier au Parc des Expositions. En effet, quel avenir pour la viticulture bio ?

 

conférence millesimebio1

Tout d’abord, en ces temps de morosité cultivés, un large sourire illumine l’ensemble des intervenants. Nous sommes clairement sur un secteur porteur qui sort son épingle du jeu et jouit d’une belle croissance. La viticulture biologique suscite de plus en plus d’intérêt de la part des consommateurs et des acheteurs en France et dans le monde. En France, fin 2007, 1 907 viticulteurs cultivaient 22 507 ha de vignes respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique avec des contrôles spécifiques, soit une augmentation de 20% du nombre d’exploitations.

Cette tendance qui se confirme, année après année, de progression du vin bio, se retrouve soumis depuis le 1 janvier 2009 à une nouvelle réglementation européenne de l’agriculture biologique, (évoquée et détaillée sur ce blog), avec la mise en place de la directive 834.2007. « Avec cette nouvelle forme », nous assure Madame Marianne Monod, du Bureau des Signes de Qualité au sein du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, « il y a une meilleur structuration des composants de la loi, qui devient ainsi plus claire et mieux exploitées. Le fond lui ne change pas. On retrouve ainsi la liste des produits autorisés, le logo communautaire qui sera en fait changé et obligatoire à partir de 2010 et l’introduction de nouveaux champs comme les semences, l’aquaculture, les levures et les méthodes d’applications, dont celle qui nous intéresse : la vinification. L’Europe a chargé un programme de recherche ORWINE d’étudier et de proposer la mise en oeuvre d’une vinification biologique. Les résultats sont attendus pour 2009″.

En résumé (car j’y reviendrai avec plus de détails plus tard), ORWINE va proposer les modalités des méthodes d’applications en faisant diverses études approfondies sur les pays de l’UE. Il s’agira de faire des propositions parlementaires pour Avril 2009 en trouvant un compromis par exemple sur l’emploi du SO2, l’établissement d’une liste d’additifs autorisés, une liste des techniques interdites et de statuer sur l’ajout de sucre. Vaste débat qu’il faudra bien trancher pour avancer. L’idée sera bien entendu de conserver la qualité Bio du raisin jusque dans le vin, qui doit transmettre sa « vérité » nous dit le représentant de l’INAO. Il y a aussi d’autres réflexions sur les levures ajoutées où il faudra « trouver sagesse et équilibre avec de telles différences entre les vignobles ». L’essentiel sera « de garder toute la richesse viticole pour les vins biologiques« .

andrea ferrante millesimebio

Andréa Ferrante de l’AIAB en Italie nous parle d’une histoire commune entre son pays et la France, avec son bel accent chantant (la photo ci-dessus). Ils ont observé, eux aussi, un marché en croissance alors qu’ils sont dans un environnement plutôt à la baisse sur le marché de l’alimentation. L’agriculture Bio, c’est quasiment une réponse à la crise de par les valeurs qu’elle véhicule. A savoir que ce sont les consommateurs qui sont les plus exigeants. Bien plus que les producteurs. Il y a, sur ce marché, une forte exigence de qualité. D’où l’impériosité d’une réglementation forte et européenne jusque sur la vinification. Il faudra se tenir sur ses gardes affirme Monsieur Ferrante car « il y a une partie de la filière Vin qui ne veut pas d’une réglementation du Vin Bio », puisque, sous-entendu, ils utilisent des intrants chimiques. « Le marché pour le vin bio est ouvert donc on ne doit pas avoir peur de travailler ensemble en Europe » conclut-il.

Cette conférence se termine par un petit mot du président de l’Agence Bio (très efficace), Monsieur Didier Perréol, en réaffirmant que le grenelle de l’environnement est un tournant décisif pour l’agriculture et la viticulture Bio. Le plan Agriculture Biologique du ministre, Monsieur Barnier, se révèle très important et moteur sur la filière qui devrait entrainer le triplement des surfaces en AB soit environ 19 500 ha en Languedoc Roussillon et 67 500 ha en France. Ce plan s’appuie sur plusieurs actions, comme le déplafonnement des aides, la réorientation des moyens de la recherche et du développement et la consolidation des filières grâce à la création d’un fonds doté de 15 millions d’euros sur 5 ans.

conférence millesimebio2

MillesimeBio : Un salon de vin bio…unique

Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer  à la vitesse supérieure.

MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…

Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !

Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.

carte viticulture bio agence bio

MillesimeBio : Un salon de vin bio…unique

Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer  à la vitesse supérieure.

MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…

Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…
Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !

Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.

carte viticulture bio agence bio

Résidus de pesticides dans les vins bio : ça bouge enfin !

Oui, ça bouge, ça frémit. Il semble que l’étude de tests-achat commence à faire son effet. Le passage de la frontière est très lent entre la Belgique et la France mais on y arrive.

Cette étude (ici le détail) avait mise en évidence la présence de résidus de pesticides dans un échantillon de vins bio achetés en Belgique. Parmis, ces vins bio, il y avait un vin français, celui de la Chablisienne, cave coopérative en Bourgogne (ici article sur la chablisienne).
Je m’étais étonné de l’absence de toutes réactions que ce soit de la presse française, des acteurs concernés dans cette étude, c’est à dire ecocert et La Chablisienne, et des organes officiels de l’agriculture bio.
Il s’agit d’être vigilant, non pas pour à nouveau contraindre la viticulture, mais bien pour garantir un produit labellisé Bio. La consommation de ces produits bio est en pleine expansion. Il ne faudrait pas que sous l’effet de la demande du marché, les labels ne deviennent que des « arguments de vente » ! Il est donc nécessaire que la filière vin bio réagisse et fasse entendre sa voix !

Oui ça bouge, pour preuve, une petite brève publiée par Vitisphère à ce sujet en rappelant l’ouverture du salon Milesime bio à Montpellier. L’article n’est pas très engagé et la position semble de se mettre à distance mais c’est déjà pas mal pour un tel site qui est lu par l’ensemble de la profession.

Et puis, il y a cette réaction de La Chablisienne, prise sur le vif, lundi 19 janvier 2009 lors de la dégustation à Paris des grands vins de Bourgogne, par la journaliste Marise Sargis qui a rédigé ce billet en exclusivité sur son blog (Vin&Chère)

 

« La Chablisienne a deux hectares en agriculture biologique« , répond Hervé Tucki, ambassadeur de marque pour la coopérative bourguignonne qui rassemble 300 vignerons (photo ci-contre). « Le problème vient de ce que les parcelles sont étroites, tout en longueur et ont pu être contaminées par les voisins… » »Mais il serait dommage que ces résultats fassent abandonner la démarche…« , confie cet homme passionné.
On pourrait juste lui demander, au lieu de déjà nous parler d’abandonner cette démarche, forcément nécessaire, pourquoi ne pas mettre en place des procédures internes pour éviter ces contaminations. C’est dommage, en effet, d’avoir la volonté de produire bio et de constater un tel résultat sans réagir.

Vin bio nouvelle législation européenne : Objectifs et Principes

Depuis le 1er Janvier 2009, une nouvelle règlementation européenne s’applique au sujet de l’agriculture biologique. Le règlement n°834/2007 remplace le règlement  n°2092/91 modifié avec une description des modalités d’application dans le règlement n°889/2008.

Pas de panique, ce ne sont que des numéros du journal officiel de la communauté européenne qui donnent accès à plusieurs pages de textes plus ou moins compréhensibles, en tous les cas nécessaires de connaitre pour savoir ce que l’Europe nous réserve en matière d’Agriculture Biologique.

Cette nouvelle règlementation a pour but d’améliorer et de renforcer les normes communautaires applicables à l’agriculture biologique ainsi que les exigences communautaires en matière d’importation et d’inspection.  L’objectif étant d’obtenir une simplification et de parvenir à une cohérence d’ensemble pour une harmonisation des normes.  Le texte prévoit donc de définir plus précisément les objectifs, principes et règles applicables à la production biologique, de manière à contribuer à la transparence et à la confiance des consommateurs ainsi qu’à une approche harmonisée du concept de production biologique.

OBJECTIFS  DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique poursuit les objectifs généraux suivants :
a) établir un système de gestion durable pour l’agriculture qui

respecte les systèmes et cycles naturels et maintient et améliore la santé du sol, de l’eau, des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci;
contribue à atteindre un niveau élevé de biodiversité;
fait une utilisation responsable de l’énergie et des ressources naturelles, telles que l’eau, les sols, la matière organique et l’air;
respecte des normes élevées en matière de bien-être animal et, en particulier, répond aux besoins comportementaux propres à chaque espèce animale;

b) viser à produire des produits de haute qualité;

c) viser à produire une grande variété de denrées alimentaires et autres produits agricoles qui répondent à la demande des consommateurs concernant des biens produits par l’utilisation de procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la santé et au bien-être des animaux.

PRINCIPES DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique est fondée sur les principes suivants:
a) concevoir et gérer de manière appropriée des procédés biologiques en se fondant sur des systèmes écologiques qui utilisent des ressources naturelles internes au système, selon des méthodes qui:

utilisent des organismes vivants et des méthodes de production mécaniques;
recourent à des pratiques de culture et de production animale liées au sol, ou à des pratiques d’aquaculture respectant le principe d’exploitation durable de la pêche;
excluent le recours aux OGM et aux produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM à l’exception des médicaments vétérinaires;
sont fondées sur l’évaluation des risques, et sur le recours à des mesures de précaution et à des mesures préventives, s’il y a lieu;

b) restreindre l’utilisation d’intrants extérieurs. Lorsque leur utilisation est nécessaire ou en l’absence des pratiques et méthodes de gestion appropriées visées au point a).
c) limiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnel.

Les Objectifs et Principes sont suivis de principes plus spécifiques, de règles applicables et d’annexes comme la liste des intrants autorisés. Il y a déjà quelques critiques au sujet de ce nouveau règlement qui ne serait, parait-il, qu’un moyen d’assouplir les normes de l’Agriculture Biologique. Nous verrons plus tard quel article déclenche ce type de critique. Il est quand même encourageant de voir que l’Europe arrive à s’entendre sur des objectifs clairs et précis et sur des principes généraux conformes aux critères de l’écologie.