La face cachée du vin, un ouvrage qui lève le voile… Cul Sec

La face cachée du vin - Baraou - Septime

Il y a des bouquins qui sonnent un lecteur dès les premières pages. Celui-ci en fait partie ! On ne tergiverse pas. Pas le temps ! Comme si les auteurs avaient déjà assez attendu comme ça, pressés par l’urgence ou soulagés de le dire !

Pour ma part, c’est un livre qui manquait sur ma table et dans ma cave. Un livre de propagande sans doute diront certains ! Oui ! Un livre qui détaille et qui reprend tout ce que j’ai entendu et appris au fil de ces dernières années, lors de  chacune de mes rencontres avec ces vignerons sincères, francs, plantés dans ce terroir comme des marqueurs du temps, des témoins de nos abus.Si le message boire avec modération est bien passé, martelé, répété, affiché, légiféré, eux se battent pour défendre un vin sans intrants chimiques, sans produits de synthèse !!! Vous trouvez ça fou ?

Outre le fait de dévoiler les coulisses de ce monde du vin, ce qui finalement demeure assez rare, cet ouvrage a pour ambition de couvrir  et découvrir l’ensemble du marché du vin, de sa production à sa consommation, en passant par le marketing et la communication au sens large.

Les auteurs ne ménagent pas leur auditoire. C’est pas leur genre ! Il y a des vérités bonnes à dire, pas terribles à boire, une face cachée à dévoiler. L’objectif n’étant pas de diaboliser le vin mais d’éclairer le plus grand nombre sur des bonnes et des mauvaises pratiques.Le vin a plusieurs visages : industriel, artisanal, chimique, naturel, raisonné, raisonnable, insipide, voluptueux, luxe et pauvreté.On comprend que c’est un des derniers secteurs qui résiste, plus ou moins bien, à la mondialisation, à l’industrialisation, à la modernité. Cela tient aux hommes, ceux de la terre et ceux du commerce, ceux qui font vivre cette sublime idée de terroir et ceux qui font du Liquide.

Vous trouverez toujours des détracteurs de ces discours de vérité ; des spécialistes de la vigne, du vin, du marketing et de la communication. Et pourtant, on entend chez les vignerons, ceux-là même qui font le vin, ces mêmes mots. Et, certainement, parce que l’un et l’autre des auteurs maitrisent leur communication sur le net, ils ont cette audace de décortiquer aussi les moeurs de la presse et des « institutions ».

On appréciera ainsi le chapitre sur les critiques qui rappelle au passage quelques vérités sur leur influence supposée et insiste sur la nécessité pour la profession de se rendre sur le terrain, dirai-je le terroir, pour être pro-actif dans la découverte de nouvelles cuvées et vignerons. Au passage, faites un détour par la page 81. Ca s’impose avec ce titre : « Le journaliste du vin mérite-t-il sa carte de presse ? »…silence, on déguste !

Le démontage des petits mécanismes quotidiens du vin se poursuit sur les concours et les guides. Ca va droit au but. Au-delà de cette explication « commerciale » de la multiplicité des concours , (plus il y a de médaillés, plus cela rapporte pour l’organisateur), la médaille est un élément non négligeable participant à l’acte d’achat, ce que bien évidemment le producteur recherche. Elle se remarque, aide au choix dans un rayon de supermarché livrant aux béotiens ses 700 références en moyenne.

Lorsque vous aurez fini de lire la partie sur les guides, vous aurez compris qu’une seule et unique conclusion s’impose : « Le seul avis qui compte est le votre ». C’est pourquoi ils préfèrent les guides qui ne donnent ni note, ni palmarès comme celui de Sylvie Augereau, Carnet de vigne Omnivore – 3e cuvée un ouvrage qui partage, donne les clés pour ouvrir des portes sur le vignoble.

Finalement, la face cachée du vin se trouve un peu plus loin qu’en simplement tournant la bouteille, au-delà d’une étiquette et de quelques écrits. Il vous suffit de vous intéresser réellement aux vins. Tous les moyens sont bons : les caveaux, les salons, les cavistes qui reçoivent les vignerons, des ouvrages de témoignages, des blogs, etc… et aussi des dégustations de bouteilles, à l’aveugle c’est si amusant.

La face cachée du vin, un ouvrage Laurent Baraou et Monsieur Septime

La Loire rêve de Lunotte, d’un vin naturel de Touraine

L’homme a de la curiosité à transmettre. Son oeil raconte une histoire. Lorsqu’il vous sert un verre pour partager ses vins, il s’anime autour de ses bouteilles, s’ouvre lentement vers la confidence. L’homme et le vin travaillent de concert, dans la même attitude. On a plaisir à l’écouter et on lui donne du temps pour mieux en profiter.

Christophe Foucher fait partie de ses vignerons au naturel. Le voilà classé ! C’est un homme heureux puisque c’est grâce à sa femme et aux vignes de son beau-père, qu’il se trouva plongé dans ce monde du vin. La démarche naturelle le précède. Sa philosophie a toujours été le respect du vivant et la recherche de l’équilibre. Artisan vigneron, il avance en individuel, vendange après vendange, sensible aux changements du temps, aux aléas du climat, à l’écoute de ses vins. Chaque nouvelle année inaugure une nouvelle cuvée. Christophe accompagne les vins plus qu’il ne les guide : « Je ne sais jamais où les vins vont m’amener, je suis derrière mais ce sont eux qui décident où ils veulent aller ».

Le soufre apparait uniquement par méchage des barriques et des cuves. Il refuse l’emploi du soufre liquide : « Je laisse cela pour ceux qui sont pressés et qui voudraient que ce soit fini avant de commencer ». Ses vins en contiennent entre 5 et 10 mg/l selon les analyses officielles qu’il doit réaliser pour l’exportation au Japon.Évidemment, il manipule le vin avec précaution, le plus souvent il les pousse par gravité, d’une façon très douce afin d’éviter l’oxydation. Les années de mauvais temps, la vigne souffre des attaques de mildiou et autres. Bien sûr, il y aura moins de raisins mais comme il ne recherche pas la quantité, il peut se permettre de travailler sur une vendange de qualité à faible rendement.

Christophe fait un sauvignon blanc de toute beauté. Ce vin de Touraine est élevé lentement, 18 mois en barrique suivant une fermentation très lente qui peut prendre un an. En débouchant la bouteille, ne vous étonnez pas des petites bulles sur les parois du verre. Le gaz protège le vin. Aérez-le un peu en le faisant tourner simplement. A savourer sur une viande blanche ou des asperges.

Christophe Foucher
DOMAINE DE LA LUNOTTE
36 rue de Villequemoy
41110 Couffy

Clos Fantine, du Naturel en Appellation Faugères

Comme un voyage, au centre de la terre

Cette fois-ci, je vous incite à vous débarrasser de vos a priori, de tout ce qui peut gêner à la compréhension d’un nouvel univers, à vous mettre à nu, prêt à entendre ce qui sera la norme, demain, quand les hommes auront enfin mûri.Je vous emmène, comme en voyage, au centre de la terre, sur un sol tapis de schistes, pierres plates, effilées, émiettées, aux reflets bleus et gris, dans le vignoble de Faugères. La méditerranée, derrière vous, au-delà de Béziers, souligne l’horizon. Devant, les premiers contreforts des Cévennes torturent le paysage, fait de vallons et de coteaux, traversé de ruisseaux en contrebas, coloré de chênes et de garrigue, couvert de ceps, toujours alignés, en rang serrés. L’hiver perdure et certaines vignes, toutes ébouriffées dans le vent, n’ont pas encore perdu de leur chevelure.Si l’appellation a ses classiques, il suffit de s’écarter de la grand’route pour découvrir un domaine atypique comme le Clos Fantine, au lieu-dit La Liquière. Le père, postier de son état, à la belle époque, a démarré l’aventure en investissant dans les vignes de sa terre natale.

Aujourd’hui, sur 24 ha, ses 3 enfants, Carole, Corine et Olivier, éprouvent le métier comme un artiste travaille l’expression de son talent : par intuition. Néanmoins, ils ont déjà des certitudes comme celle-ci: « C’est la nature qui commande et c’est à l’homme de savoir s’y adapter et de comprendre qu’il forme un tout avec elle, sans se prendre pour un prédateur ». Chaque saison, ils se mettent à l’épreuve avec leurs vignes et pratiquent le vin au naturel. Ce n’est pas un retour au passé. Ce n’est pas fuir le progrès. Ce n’est pas seulement refuser l’usage de pesticides et d’engrais. C’est, au contraire, une volonté farouche d’aller de l’avant et d’expérimenter des procédés naturels pour la culture de la vigne. A ce point qu’ils vont, par exemple, jusqu’à ne pas utiliser de cuivre pour traiter ce fichu mildiou, qui, plus que jamais, en 2008, a sérieusement compromis la production de raisins à travers tout le pays. Seul le carignan nécessite, selon eux, un traitement avec de la fleur de soufre et une algue, le Lithotame.

Au printemps, ils ont pu observer que le tapis végétal, c’est-à-dire l’herbe, les fleurs, en émergeant, donne une couleur particulière au sol qui sera différente en fonction du climat de l’année. Violette ce sera le signe de bactéries. Vert celui des champignons etc…

Ils considèrent les parcelles comme le sous-bois d’une forêt, autonome, et le raisin comme un fruit sauvage, en équilibre dans la nature depuis des millénaires. Si, en traversant les vignobles d’aujourd’hui, bien peignés, figés, tout débarrassés d’incertitude, on remarque aisément les efforts et les effets des hommes, on ignore ce monde invisible pour nos yeux. Ce vivant que l’agriculture moderne s’acharne à exterminer.

Dans le monde du Clos Fantine, c’est le vers de terre qui donne son authenticité au vin, ce sont les champignons qui naissent dans le sol qui vont permettre la vinification en cave. Mais quel travail, ils se donnent là, ces trois là, à écouter et observer les vignes : « On coupe le raisin à la main, on le sent, on le touche, on voit quand le raisin doit être vendangé ou pas. On veut garder la fermeté de la nuit, la fraîcheur du fruit, son acidité naturelle, ce qui va relever le vin, en bouche, le faire s’éterniser sur le palais »

Les jus, en cuve, prennent leur temps pour fermenter, jusqu’à 2 ans. Impensable pour beaucoup de faiseurs de vin, quand, pour eux, les techniques modernes les autorisent à finir un vin en moins d’une semaine.

La gamme du domaine se répartit en 4 vins rouges, entre 8 et 20 euros, dont 2 AOC et 2 vins de table. A l’ouverture des bouteilles, pensez à carafer le vin. Le naturel, sans soufre ajouté ou en très petite quantité, exige en contrepartie de garder le gaz carbonique qui se dégage à la fermentation pour une meilleure conservation. Le carafer, c’est l’aérer. C’est-à-dire ôter le gaz qui donnera toujours en bouche ce « frisant », plaisant pour certains et surprenant pour ceux qui le goutent pour la première fois. Mais le carafer, c’est aussi lui donner de l’oxygène, le placer dans l’ambiance du repas et le faire vivre avec vous. Boire c’est partager une énergie !

Le Clos Fantine vous donne le choix entre des cuvées fidèles aux règles de l’appellation Faugères comme la cuvée Courtiol, subtil assemblage différent chaque année, et des cuvées d’expression, plus personnalisées, plus atypiques, en liberté sur la table. Mon conseil : Laissez-vous tenter par chuuuuu…t, un pur Mourvèdre, de différents millésimes, ou par La Lanterne rouge, frissonnante de fruit.

L’originel de Cahors, c’est du vin naturel par Simon Busser

simon busser originel cahors Prayssac

J’ai rencontré Simon sur un salon convivial cet été, en pleine chaleur. Il avait une barbe de plusieurs mois, au moins, qui tombait sur sa poitrine. Pour vous dire à quel point nous étions loin des ambiances distinguées et feutrées des salons parisiens, simon était tout simplement torse nu ! Le naturel c’est ça. Ca peut surprendre, je le comprend !Et comme Simon n’est pas du tout cadre commercial dans le civil, il n’a fait aucun autre effort de présentation. Pas de PLV sur son mini stand qui se résumait à un tonneau et un parasol. Donc à part ce grand gaillard campé sur un physique à faire craquer pas mal de consommatrices averties, ces chères femmes amatrices de vins qui nous sauverons tous de la surproduction, seule son unique cuvée trônait et attirait l’oeil.

simon busser et sa jument

Sous ce soleil, le vin était imbuvable et il ne me resta que l’option d’emporter un échantillon chez moi pour le déguster plus tard, au frais. Alors cette cuvée l’originel ouverte il y a une semaine est réellement une découverte. Un fruit incroyable en bouche avec un velouté de tanin assez fin et une belle longueur. Le vin est noir, fidèle au Cahors mais sans aucun marquage de bois, sans lourdeur en alcool. Je le précise pour tous ceux qui pensent, même les professionnels, que la barrique sert à apporter des arômes de vanille et de toast au vin ! car cette cuvée est bien élevée 10 mois en fût de chêne.Ce vin vous fera comprendre la maîtrise de l’homme sur la conduite de la vigne, que Simon, certainement pas par snobisme ou par mode, travaille avec une très belle jument. Vous reconnaitrez ses bouteilles en suivant cette étiquette :

L'originel - Cahors

Le vin nature sans soufre sans intrants

Le vin nature est un concept confus pour ceux qui y voient trouble de nature, du genre à avoir besoin de repère solide pour marcher droit.

le raisin en pleine nature

Alors voilà ! A vous d’y voir clair ! Allez donc sur place à la rencontre de ceux dont on parle. Je vous invite ainsi à traverser la vigne quand elle a été caressée par les soins d’un artisan vigneron, de ces hommes ou femmes qui à chaque instant touchent les sarments, butinent d’un rang à l’autre, remuent cette terre comme des forcenés avec ou sans l’aide d’un cheval, vendangent à la cueillette, vinifient sans artifices, ne cherchent en rien à duper la nature et celui qui va la boire.

Pendant ce temps, il y a de ces pisses-froid comme disait ma grand-mère qui se pâment devant un verre de vin sans âme, acheter cher pour prouver sa valeur, dont on ne cesse d’extraire un terroir en le tuant à coup de soufre et en le créant en sélectionnant ses levures.

Alors je vous invite à retourner au plus près des grappes, un jour de vendange, en jouant à se cacher derrière les sarments, rideaux de vert, picorant, par-ci par-là, des raisins bien mûrs, appétissants, croquants, savoureux. L’art du vin, sa marginalité, son originalité, est de nous donner accès à la fois (foi) à la terre, à l’histoire, à l’homme qui le fait. Quel plaisir en effet que de partager un verre avec ce ou cette vigneronne qui vous explique son travail, vous montre sa vigne, vous emmène dans sa cave, là où, il ou elle, élabore dans le crépitement des jus, ses vins.

Il semble tellement leur manquer, cette part de rencontre et d’aventure, à ces buveurs de vins qui viennent vous dire la triste sottise de leur monde préconçu. Ils ânonnent les préjugés, classent leur ennui, oublient la vie et le vivant.

Le vin nature n’est pas un dogme mais un moyen de reconnaître tous ceux qui veulent aller plus loin que la démarche bio, encadrée mais insuffisante. Alors, oui, il y a les « sans soufre ajouté » et ceux qui en mettent à dose modérée, les sans cuivre, les fanas d’huiles essentielles, les experts de la concoction de jus d’orties et de prêles, et, oui, tous sont partisans du moins d’intrants possibles : la nature doit parler. L’art difficile de l’artisan vigneron sera de maîtriser l’absence de défaut et de déviance. Certains y arrivent, d’autres pas.

Dégustation de Vin Naturel au Bar à vin de Pézenas : Invitation

ShowViniste, le Blog Citoyen du Vin et Blablablah, le journal local des délocalisés, vous invitent :

Venez déguster les vins du Domaine La Sorga

Vendredi 5 Juin 2009 à 11h00 

Bar à Vin de Pézenas

 // Antony Tortul, créateur de vin nature//

Pour la première année de création de son domaine La Sorga, Anthony s’est lancé dans l’élaboration de 29 cuvées. Il a sélectionné des parcelles de raisins bio à travers tout le Languedoc, de Limoux jusqu’à ChateauNeuf du Pape, en passant par Pézenas, Saint-Chinian, Carcassonne et bien d’autres encore. Il a poursuivi l’effort en cave pour nous apporter des saveurs inattendues et des cuvées fantastiques.

Venez à sa rencontre, c’est un garçon plein d’énergie, bavard sur son métier, rieur dans l’âme et dans ses vins.

Le Bar à Vin de Pézenas se situe au 20 Cours Jean Jaurès à Pézenas, dans l’Hérault, au coeur des magnifiques terroirs du Languedoc, ville d’art et d’histoire, célèbre pour l’inspiration qu’elle a donnée à Monsieur de Molière pour le théatre et à Boby Lapointe pour la chanson.

Blablablah est le journal local des délocalisés. It is a free French English newspaper. Il est tiré à 15000 exemplaires et distribué sur l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon.

ShowViniste est le blog citoyen du vin qui met en avant les vignerons, d’ici et d’ailleurs, qui militent ou qui s’amusent à créer des vins différents, le plus souvent bio et parfois dits naturels, c’est à dire 100% fruit !!!

Envoyez-moi un email pour réserver votre invitation.
L’accès à la dégustation est gratuite pour les curieux et les autres !

Vin d’yeux : Photographies Philippe Quesnot Texte Sylvie Augereau Mise en page Michel Tolmer

Vin d’yeux : Photographies Philippe Quesnot Texte Sylvie Augereau Mise en page Michel Tolmer

Il y a des livres dont l’usage ne saute pas aux yeux. Dans une société où l’on doit à tout prix donner une raison aux choses, aux coups de folies et à l’inconnu, cet ouvrage remonte le courant et peut-être même le moral…

Le titre : Vin d’yeuxBien sûr le jeu de mot fait sourire et puis on repense, chacun avec ses références, à ses personnages, au verbe haut, qui juraient souvent, s’en prenant au tout puissant. Un brin de nostalgie…

Les auteurs :

Les photographies, les trucages et les lunettes sont de Philippe Quesnot. Un homme qui s’amuse, c’est certain, mais qui, aussi, a de sa grâce à Grasse et de son utilité pratique, une boutique, sorte de supérette où l’on trouve aussi bien des magazines, des cigarettes, de la bonne ou de la mal-bouffe, et puis, un peu partout, des vins, de ceux qu’il a goutés, aimés et rencontrés le vigneron ou la vigneronne.

Les textes sont de Sylvie Augereau, crayonneuse de talent qui joue avec les mots, dans plusieurs magazines de vins, auteur de carnet de vigne et organisatrice du salon La Dive Bouteille à Deauville.La mise en page est de Michel Tolmer, peintre et graphiste, qui tourbillonne autour de ce monde de vignerons libres et natures. Il a composé plusieurs affiches que l’on retrouve chez les uns et les autres ou au détour d’un salon.

michel tolmer dessin

Le contenu du livre : vous y retrouverez une bonne partie de ces farfelus du vin naturel, coiffés de drôles de lunettes dont les verres sont des yeux globuleux aux couleurs passées. Bien sûr, la belle plume de Sylvie donne à lire, à comprendre et à découvrir ces personnages qui font vivre un certain état d’esprit de la vigne et du vin.

Pour qui aime surprendre et se divertir, loin des annuaires ennuyeux, ce livre lui ira bien, le fera très certainement sourire et si jamais il en vient à rencontrer quelque uns de ces hommes et femmes du vin, il aimera les découvrir sous leur vrai visage et leur accueil toujours généreux.

Vin d’yeux : Photographies Philippe Quesnot Texte Sylvie Augereau Mise en page Michel Tolmer

Vin d’yeux : Photographies Philippe Quesnot Texte Sylvie Augereau Mise en page Michel Tolmer

Il y a des livres dont l’usage ne saute pas aux yeux. Dans une société où l’on doit à tout prix donner une raison aux choses, aux coups de folies et à l’inconnu, cet ouvrage remonte le courant et peut-être même le moral…

Le titre : Vin d’yeux
Bien sûr le jeu de mot fait sourire et puis on repense, chacun avec ses références, à ses personnages, au verbe haut, qui juraient souvent, s’en prenant au tout puissant. Un brin de nostalgie…

Les auteurs :

Les photographies, les trucages et les lunettes sont de Philippe Quesnot. Un homme qui s’amuse, c’est certain, mais qui, aussi, a de sa grâce à Grasse et de son utilité pratique, une boutique, sorte de supérette où l’on trouve aussi bien des magazines, des cigarettes, de la bonne ou de la mal-bouffe, et puis, un peu partout, des vins, de ceux qu’il a goutés, aimés et rencontrés le vigneron ou la vigneronne.

Les textes sont de Sylvie Augereau, crayonneuse de talent qui joue avec les mots, dans plusieurs magazines de vins, auteur de carnet de vigne et organisatrice du salon La Dive Bouteille à Deauville.
La mise en page est de Michel Tolmer, peintre et graphiste, qui tourbillonne autour de ce monde de vignerons libres et natures. Il a composé plusieurs affiches que l’on retrouve chez les uns et les autres ou au détour d’un salon.

michel tolmer dessin

Le contenu du livre : vous y retrouverez une bonne partie de ces farfelus du vin naturel, coiffés de drôles de lunettes dont les verres sont des yeux globuleux aux couleurs passées. Bien sûr, la belle plume de Sylvie donne à lire, à comprendre et à découvrir ces personnages qui font vivre un certain état d’esprit de la vigne et du vin.

Pour qui aime surprendre et se divertir, loin des annuaires ennuyeux, ce livre lui ira bien, le fera très certainement sourire et si jamais il en vient à rencontrer quelque uns de ces hommes et femmes du vin, il aimera les découvrir sous leur vrai visage et leur accueil toujours généreux.

Concours des vins de Macon suivi du salon des vins naturels : La Beaujoloise 2009

Ce week-end, profitez de votre séjour à Macon, surtout si vous êtes amateurs de vins et de surcroît jury au concours des vins de Macon pour prolonger votre séjour jusqu’à Lundi. Il y aura, à deux pas, le salon La Beaujoloise, entrée libre, dégustation d’une très belle sélection des vins dits natures ou naturels ou bien encore 100% fruit en Beaujolais :

la beaujoloise 2009 affiche

Coup de Vin Chai Christine Cannac à Bédarieux

Une bonne adresse à Bédarieux et une bonne raison de découvrir l’endroit. Elle rassemble de belles cuvées et des vignerons à rencontrer :
Allez-y les yeux fermés.

affiche chai christine

affiche chai christine verso

 

Languedoc
Axel Prufer – Le temps des Cerise – François Aubry – La Fontude –  Pascal Perret – Mas Lumen – Bernard Bellhasen – Fontedicto – Didier Barral – Domaine Léon Barral –
Olivier Andrieu – Clos Fantine – Yannick Pelletier – Lionel Maurel – Mas d’Agalis – Thierry Navarre – Domaine Navarre – Jean-François Coutelou – Mas Coutelou – Anne-Marie Lavaysse – Domaine du petit Gimios – Maxime Magnon –
Roussillon
Loïc Roure – Domaine du Possible – Edouard Laffitte – Domaine du bout du monde – Frédéric Rivaton – Isabelle Frère – Le Scarabée – Stéphane Morin – Domaine Léonine –
Alain Castex et Ghislaine Magnier – Le Casot des Mailloles – Bruno Duchêne –
Tavel : Eric Pfifferling – Domaine de l’Anglore
Ardèche : Andréa Calek – Gérald Oustric – Domaine du Mazel
Crozes-Hermitage : Domaine Dard et Ribo
Cairanne : Marcel Richaud
Beaujolais : Yvon Métras – Marcel Lapierre – Cyril Alonso – Domaine de l’Ancestra
Montlouis : Elise Brignot