La Mise : salon de vin nature à Arles

La Mise salon vin Arles

La mise ferait bien penser à la mise en bouteille, d’autant que beaucoup sont en train d’y procéder, avec ou sans influence lunaire.

Pour ceux qui déguste, qui aime le vin qui fait du bien, du genre boire pour partager, pour s’étonner de ce qu’une femme, ou un homme aussi, ca arrive, peut faire avec un bout de vigne quelque part autour du Gard, venez donc passer un peu de votre temps libre, au salon des vignerons, au Patio à Arles, le Dimanche 15 Mars de 10 à 19h.

La volonté de La Mise est résumée sur le blog http://blog.lamise.org :

« Réunir les muses, ceux qui nous ont émus, qui font de l’esprit et des bons mots, au côté de jeunes vignerons dans le devenir. Des vignerons d’ici et d’ailleurs, qui seront là pour éveiller en chacun de nous des curiosités éparses. »

Comme on dit, quand on s’apprête à boire un verre de vin : A votre santé ! (n’en déplaise à certains)

La liste des vigneronnes et vignerons présents au salon :

Claude, Julien et Etienne COURTOIS, Sologne
Yannick PELLETIER, Saint-Chinian
Jean-Christophe GARNIER, Loire
Jean-François GANEVAT, Jura
Alexandre JOUVEAU, Bourgogne
Patrick MEYER, Alsace
Yvon MÉTRAS, Beaujolais
Andrea CALEK, Ardèche
Karim VIONNET, Beaujolais
Nicolas CARMARANS, Aveyron
Clos FANTINE, Faugères
Domaine TERRE des CHARDONS, Rhône
Domaine de la FERME SAINT-MARTIN, Rhône
Domaine MANTES, Rhône
Mas d’AGALIS, Languedoc
Domaine MONT de MARIE, Languedoc
Fabien BERGERON, Saint-Joseph
Gilles AZZONI, Ardèche
Guy BUISSIERE, Bourgogne
Domaine de PICATIER, Côtes Roannaises
Domaine de MYTHOPIA, Suisse
Raimond LE COQ, Charcuterie ibérique

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.Sylvie AugereauLa 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)Bruno Schueller (Alsace)Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)Agathe Bursin (Alsace)Corinne et Anselme Selosse (Champagne)Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)Jean-François Ganevat (Jura)Philippe Bornard (Jura)Jean-Yves Peron (Savoie)Jacques Maillet (Savoie)Alice et Olivier De Moor (Chablis)Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)Fanny Sabre (Bourgogne)Cyril Alonso (Bourgogne)Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)Philippe Jambon  (Macônnais)Arnaud Combier (Macônnais)Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)Yvon Métras (Beaujolais)?Christophe Pacalet (Beaujolais)Georges Descombes (Beaujolais)Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)Max Breton (Beaujolais)François Décombe, La Haye (Bordeaux)Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)Elian Da Ros (Marmmandais)Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)Thierry Allemand (Cornas) ?Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)Laurence et Antoine Joly  (Rhône)Jérôme Jouret (Ardèche)Andréa Calek  (Ardèche)Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)Thierry Navarre (Saint-Chinian)Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)Maxime Magnon (Corbières)Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)Manuel Jorel (Roussillon)Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)Bruno Duchêne (Collioure)Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)Dominique Hauvette (Baux de Provence)Peter Fisher, Révelette (Provence)Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)Olivier Rivière  (Rioja)Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)Alexandra Bera (Italie)Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)Julien Frémont (cidres)Eric Bordelet (sidres et poirés)Laurent Cazottes (eaux de  vie)LoireJocelyne et Joseph Landron (Muscadet)Marc Pesnot (Muscadet)Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)Richard Leroy (Anjou)Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)Didier Chaffardon (Anjou)Eric Morgat (Savennières)Bruno Rochard (Anjou)Jérôme Saurigny (Anjou)Benoît Courault (Anjou)Olivier Cousin (Anjou)Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)Antoine Foucault, le Collier (Saumur)Romain Guiberteau (Saumur)Nicolas Reau (Anjou-Chinon)Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)Gérard Marula (Touraine-Chinon)Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)Sébastien Brunet (Vouvray)Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)Noella Morantin (Touraine)Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)Julien Courtois (Sologne)Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)Philippe Tessier (Cheverny)Christian Venier (Touraine)Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)Sébastien Riffault (Sancerre)Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.
On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.

Sylvie Augereau

La 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)
Bruno Schueller (Alsace)
Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)
Agathe Bursin (Alsace)
Corinne et Anselme Selosse (Champagne)
Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)
Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)
Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)
Jean-François Ganevat (Jura)
Philippe Bornard (Jura)
Jean-Yves Peron (Savoie)
Jacques Maillet (Savoie)
Alice et Olivier De Moor (Chablis)
Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)
Fanny Sabre (Bourgogne)
Cyril Alonso (Bourgogne)
Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)
Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)
Philippe Jambon  (Macônnais)
Arnaud Combier (Macônnais)
Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)
Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)
Yvon Métras (Beaujolais)?
Christophe Pacalet (Beaujolais)
Georges Descombes (Beaujolais)
Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)
Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)
Max Breton (Beaujolais)
François Décombe, La Haye (Bordeaux)
Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)
Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)
Elian Da Ros (Marmmandais)
Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)
Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)
Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)
Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)
Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)
Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)
Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)
Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)
Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)
Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)
Thierry Allemand (Cornas) ?
Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)
Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)
Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)
Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)
Laurence et Antoine Joly  (Rhône)
Jérôme Jouret (Ardèche)
Andréa Calek  (Ardèche)
Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)
Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)
Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)
Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)
Thierry Navarre (Saint-Chinian)
Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)
Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)
Maxime Magnon (Corbières)
Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)
Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)
Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)
Manuel Jorel (Roussillon)
Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)
Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)
Bruno Duchêne (Collioure)
Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)
Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)
Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)
Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)
Dominique Hauvette (Baux de Provence)
Peter Fisher, Révelette (Provence)
Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)
Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)
Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)
Olivier Rivière  (Rioja)
Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)
Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)
Alexandra Bera (Italie)
Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)
Julien Frémont (cidres)
Eric Bordelet (sidres et poirés)
Laurent Cazottes (eaux de  vie)

Loire
Jocelyne et Joseph Landron (Muscadet)
Marc Pesnot (Muscadet)
Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???
Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)
Richard Leroy (Anjou)
Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)
Didier Chaffardon (Anjou)
Eric Morgat (Savennières)
Bruno Rochard (Anjou)
Jérôme Saurigny (Anjou)
Benoît Courault (Anjou)
Olivier Cousin (Anjou)
Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)
Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)
Antoine Foucault, le Collier (Saumur)
Romain Guiberteau (Saumur)
Nicolas Reau (Anjou-Chinon)
Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)
Gérard Marula (Touraine-Chinon)
Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)
Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)
Sébastien Brunet (Vouvray)
Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)
Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)
Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)
Noella Morantin (Touraine)
Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)
Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)
Julien Courtois (Sologne)
Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)
Philippe Tessier (Cheverny)
Christian Venier (Touraine)
Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)
Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)
Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)
Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)
Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)
Sébastien Riffault (Sancerre)
Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)
Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)
Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)
Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

Clos Fantine, du Naturel en Appellation Faugères

Comme un voyage, au centre de la terre

Cette fois-ci, je vous incite à vous débarrasser de vos a priori, de tout ce qui peut gêner à la compréhension d’un nouvel univers, à vous mettre à nu, prêt à entendre ce qui sera la norme, demain, quand les hommes auront enfin mûri.
Je vous emmène, comme en voyage, au centre de la terre, sur un sol tapis de schistes, pierres plates, effilées, émiettées, aux reflets bleus et gris, dans le vignoble de Faugères. La méditerranée, derrière vous, au-delà de Béziers, souligne l’horizon. Devant, les premiers contreforts des Cévennes torturent le paysage, fait de vallons et de coteaux, traversé de ruisseaux en contrebas, coloré de chênes et de garrigue, couvert de ceps, toujours alignés, en rang serrés. L’hiver perdure et certaines vignes, toutes ébouriffées dans le vent, n’ont pas encore perdu de leur chevelure.
Si l’appellation a ses classiques, il suffit de s’écarter de la grand’route pour découvrir un domaine atypique comme le Clos Fantine, au lieu-dit La Liquière. Le père, postier de son état, à la belle époque, a démarré l’aventure en investissant dans les vignes de sa terre natale.

Aujourd’hui, sur 24 ha, ses 3 enfants, Carole, Corine et Olivier, éprouvent le métier comme un artiste travaille l’expression de son talent : par intuition. Néanmoins, ils ont déjà des certitudes comme celle-ci: « C’est la nature qui commande et c’est à l’homme de savoir s’y adapter et de comprendre qu’il forme un tout avec elle, sans se prendre pour un prédateur ». Chaque saison, ils se mettent à l’épreuve avec leurs vignes et pratiquent le vin au naturel. Ce n’est pas un retour au passé. Ce n’est pas fuir le progrès. Ce n’est pas seulement refuser l’usage de pesticides et d’engrais. C’est, au contraire, une volonté farouche d’aller de l’avant et d’expérimenter des procédés naturels pour la culture de la vigne. A ce point qu’ils vont, par exemple, jusqu’à ne pas utiliser de cuivre pour traiter ce fichu mildiou, qui, plus que jamais, en 2008, a sérieusement compromis la production de raisins à travers tout le pays. Seul le carignan nécessite, selon eux, un traitement avec de la fleur de soufre et une algue, le Lithotame.

Au printemps, ils ont pu observer que le tapis végétal, c’est-à-dire l’herbe, les fleurs, en émergeant, donne une couleur particulière au sol qui sera différente en fonction du climat de l’année. Violette ce sera le signe de bactéries. Vert celui des champignons etc…

Ils considèrent les parcelles comme le sous-bois d’une forêt, autonome, et le raisin comme un fruit sauvage, en équilibre dans la nature depuis des millénaires. Si, en traversant les vignobles d’aujourd’hui, bien peignés, figés, tout débarrassés d’incertitude, on remarque aisément les efforts et les effets des hommes, on ignore ce monde invisible pour nos yeux. Ce vivant que l’agriculture moderne s’acharne à exterminer.

Dans le monde du Clos Fantine, c’est le vers de terre qui donne son authenticité au vin, ce sont les champignons qui naissent dans le sol qui vont permettre la vinification en cave. Mais quel travail, ils se donnent là, ces trois là, à écouter et observer les vignes : « On coupe le raisin à la main, on le sent, on le touche, on voit quand le raisin doit être vendangé ou pas. On veut garder la fermeté de la nuit, la fraîcheur du fruit, son acidité naturelle, ce qui va relever le vin, en bouche, le faire s’éterniser sur le palais »

Les jus, en cuve, prennent leur temps pour fermenter, jusqu’à 2 ans. Impensable pour beaucoup de faiseurs de vin, quand, pour eux, les techniques modernes les autorisent à finir un vin en moins d’une semaine.

La gamme du domaine se répartit en 4 vins rouges, entre 8 et 20 euros, dont 2 AOC et 2 vins de table. A l’ouverture des bouteilles, pensez à carafer le vin. Le naturel, sans soufre ajouté ou en très petite quantité, exige en contrepartie de garder le gaz carbonique qui se dégage à la fermentation pour une meilleure conservation. Le carafer, c’est l’aérer. C’est-à-dire ôter le gaz qui donnera toujours en bouche ce « frisant », plaisant pour certains et surprenant pour ceux qui le goutent pour la première fois. Mais le carafer, c’est aussi lui donner de l’oxygène, le placer dans l’ambiance du repas et le faire vivre avec vous. Boire c’est partager une énergie !

Le Clos Fantine vous donne le choix entre des cuvées fidèles aux règles de l’appellation Faugères comme la cuvée Courtiol, subtil assemblage différent chaque année, et des cuvées d’expression, plus personnalisées, plus atypiques, en liberté sur la table. Mon conseil : Laissez-vous tenter par chuuuuu…t, un pur Mourvèdre, de différents millésimes, ou par La Lanterne rouge, frissonnante de fruit.

 

La lanterne rouge clos fantine

Salon du Beaujolais Nature La Beaujoloise 2009

A vos agendas : Lundi 20 Avril 2009, à partir de 10 heures et souvent jusqu’au bout d’une longue nuit, vous retrouverez le fameux salon off du Beaujolais, organisé par 3 petits vignerons : Mathieu LAPIERRE, Christophe PACALET et Cyril ALONSO.

Comme l’an passé, les entrées seront gratuites. Tous les visiteurs disposeront d’un verre à dégustation et pourront se restaurer à midi d’une assiette de saucisson chaud. Pour le vin, il suffit de tendre son verre, de s’ouvrir avec un sourire, de chercher une place et de se laisser envoûter par cette ambiance de grande brasserie. Le soir, le diner est payant, prévoyez d’acheter des tickets à 25 €.

Cette année, la Beaujoloise nous propose la crème des jus de raisins :

Du Champagne : champagne prevost et champagne alexandre

Des Jus du cru : jean paul brun, marcel Lapierre, domaine valette, Yvon metras, domaine overnoy-houillions, fanfan ganeavat, pierre marie chermette, georges descombes, jean foilliard, max breton, phillipe jambon, domaine denogent, l’ancestra, christophe pacalet, karime vionnet, jean claude lapalu, Xavier begnier, nicolas testard, et bien d’autres…

Et puis, il y aura d’autres surprises avec 2 autres vignerons de la Champagne, 4 du Jura, quelques spécialités culinaires de leurs régions et 9 autres vignerons du Beaujolais. Ce qui fera un total de 40 vignerons (4 du Jura, 4 de la Champagne, 6 du maconnais et 26 du Beaujolais).

Attention, en 2009, l’évènement se passera au château de Sermezy à Charenta, dans le 69, le grand luxe !!! Oui mais ce sera plus précisément dans l’ancien manège à chevaux du château ! Ouf ! On sera en pleine nature !

Salon des Vins Naturels à Caen en Normandie

Ils sont partout ces vins naturels, même en plein fief de Basse-Normandie, ils s’organisent une rencontre entre cidre et vin.

Pour sa 3ème édition, le salon accueille pas moins de 24 vignerons au naturel et 7 producteurs de produits du terroir normand. Il est heureux de voir que même dans une terre non viticole, des passionnés veulent transmettre cette nouvelle idée du vin.
L’association A Caen Le Vin fait en sorte de faire rencontrer, sur un même lieu, divers produits avec toujours ce souci du partage.Vous aurez la possibilité de rencontrer ces vignerons qui s’acharnent ou s’amusent, c’est selon l’humeur, à travailler sans intrants extérieurs, c’est à dire sans la panoplie du parfait petit chimiste que revêtent trop souvent maintenant nos paysans !

Vous aurez une occasion hors du commun de déguster et découvrir ce nouveau monde du vin ! Profitez-en ! Plutôt que d’en parler, pourquoi ne pas s’en faire une idée, un verre à la main, dans la chaleur de la rencontre avec des gens passionnants !

Le site du Salon

Liste des Exposants :

Loire
• Béatrice et Michel Augé – Domaine des Maisons Brulées – Touraine
• Pascal Simonutti – La Galetière – Touraine
• Nathalie Gaubicher et Christian. Chaussard – Dom. Le Briseau – Jasnières
• Sébastien Riffault – Sancerre
• Nicolas Reau – Le clos des treilles – Chinon et Anjou
• Pascal Potaire – Domaine des Capriades – Touraine
• Catherine Breton – Bourgueil et Chinon

Bordeaux – Sud Ouest
• Stéphanie ROUSSEL – Château LASSOLLE – Côteaux du Marmandais
• Bénédicte et Grégoire Hubau – Château Moulin Pey Labrie – Fronsac
• Anne Godin – Château Vent d’Autan – Cahors

Languedoc-Roussillon
• Charlotte et Jean Baptiste Sénat – Minervois
• Véron. Souloy et Anthony Guix – Domaine du Matin Calme – Roussillon
• Bruno Duchêne – Collioure

Corse-Italie-Provence
• Marie et Antoine Arena – Patrimonio
• Alessandra Bera – Domaine Bera – Asti Italie
• Françoise Dutheil de la Rochère – Château sainte Anne – Bandol

Rhône
• Stéphane Otheguy – Côte Rotie
• Guy Jullien – Domaine de la ferme saint Martin – Beaumes de Venise
• Gérald Oustric – Domaine du Mazel – Vin de pays de l’Ardèche

Beaujolais – Macon
• Christophe Pacalet – Les Marcellins – Côtes de Brouilly
• Cyril Alonso – Domaine L’Ancestra – Mâcon
• Philippe Valette – Mâcon et Pouilly Fuissé
• Georges Descombes – Brouilly

Alsace
• Audrey Binner – Alsace

Normandie

• Jérome Dupont – Domaine Dupont – Calvados Pays d’Auge
• F et C Pacory – Les Grimaux – Domfrontais
• Olivier Storez – Ferme de Livet – Produits Fermiers
• S. Lechevalier – Ferme de la Houssaye – Fromage Normand
• Julien Frémont – Domaine de Fortmanel – Calvados Pays d’auge
• Laurent et Claudine Le Goff – Maison Chatel – Tripes
• Cyril Hess – Huitres de Blainville

DERAIN : Son avis sur son appellation Bourgogne

Monsieur Derain Dominique m’a confié quelques unes de ses réflexions suite à la mésaventure subie, cet été, lors du rejet de sa cuvée 2007, pour l’agrément en appellation Bourgogne rouge.
En effet, comme le système d’AOC ne fonctionne plus comme il avait été prévu, certaines réformes sont en cours et plusieurs surprises sont apparues un peu partout dans lesinao logo vignobles, notamment à l’encontre de ses vignerons au naturel.
Soyons brefs : Un examen organoleptique juge si le vin correspond ou non à la typicité de l’AOC à laquelle il prétend appartenir.  Comme on veut resserrer les rangs et redonner une identité forte à chaque AOC, ceux qui s’écartent de la norme, par originalité, par goût, par des pratiques différentes, ceux-là seront certainement à chaque examen soumis à un tranchant de langue, un fil de nez, un retrait temporaire avant le définitif !!!

Dominique derainMonsieur Derain y a eu droit au mois d’Août !
Motif : Le vin était « évolué, oxydé, astringence » !!!
Sanction Encourue : « Retrait temporaire du bénéfice de l’
AOC »
Finalement, un deuxième examen lui a accordé l’AOC. C’était un jour meilleur, très certainement !

Voilà sa lettre ouverte : 

LE VIN : du savoir-faire à l’arbitraire ou secousse de 20 sur les chais des riches terres…

Nous sommes des paysans qui par la connaissance et l’expérience de nos pères et grands pères arrivent sur les rivages du monde. Nous avons laissé nos vaches, nos poules, notre cochon et nos céréales pour nous consacrer uniquement à la culture de la vigne.
Le vin qui nous abreuvait hier est maintenant vendu dans le monde entier. Son originalité en fait un produit toujours exceptionnel et très atypique, ce qui a éveillé et éveille encore la curiosité hors de nos frontières. Cet esprit même de plaisir reste notre force que la vigne puise dans nos finages, sur les pentes de nos coteaux au climat si particulier.
C’est cette subtile alchimie qui différencie le vin d’autres produits agricoles. C’est dans cette attitude que nous réussissons à donner le goût de l’aventure aux professionnels du vin ainsi qu’aux néophytes. Aujourd’hui, gardons bien cela en mémoire pour agir dans la compréhension des mystères du vin.
Le marketing n’est qu’une finalité de notre travail et non le début. Préservons les différences, les nuances, la pureté. Que voulons-nous d’autre ? Que cherchons-nous à vouloir couper la branche sur laquelle nous sommes ?
Aujourd’hui le droit de vendre son vin est décidé de façon arbitraire par un « tribunal » qui n’a aucune compétence scientifique sérieuse mais un pouvoir sans limites de vie ou de mort sur ses voisins ! De nombreuses expériences passées prouvent l’irrationnel d’un tel système.
La confiance est une invitation à la vie, ne partons pas sur des vins stériles et linéaires. Tout le monde peut réaliser ce genre de produit avec excellence et les exemples ne manquent pas. On nous demande d’être des techniciens, des chimistes, des VRP, des businessmans. Il sera un jour décidé que le vin doit être bleu et il devra l’être ; peut-être pourrons-nous jouer sur l’intensité du bleu ! C’est l’art et l’imagination qui font évoluer les choses, pas les lois de marché et les marchands de produits miracles.
De nombreux vignerons s’interrogent et baissent les bras devant l’érosion des valeurs. La pensée unique qui passe par un seul faisceau est à l’origine d’un mot que je ne peux écrire ici  et qui correspond à l’organisation du monde agricole actuel.   Ces mêmes vignerons vivent du fruit de leur travail, ils portent loin dans le monde la reconnaissance et le respect de leurs compétences, il ne faut pas l’oublier pour apporter une pensée objective sur l’avenir de cette profession.
Nos valeurs sont devenues obsolètes et nous vivons aujourd’hui avec une épée au dessus de la tête, il faut vraiment être joueur ou fou pour accepter cela !   A qui profite le séisme de nos appellations ?

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Une levure de vinification au profit d’une meilleure saveur et d’une meilleure santé

J’aime les communiqués de presse de la sorte. Tout dans la modestie et la démonstration de l’intervention des hommes sur la vinification. Ici, vous lirez comment un industriel met en valeur les qualités de sa levure que le faiseur de vin va acheter pour orienter davantage sa vendange dans le sens souhaité par son marché.

On est très loin du travail au naturel :

Lalvin w15« Consommé avec modération, le vin est bon pour la santé, grâce à l’effet positif de certains de ses composants. Depuis quelque temps, on peut même optimiser davantage la composition du vin: en effet, les microbiologistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW ont découvert sur les coteaux du château de Wädenswil une levure de vinification qui inhibe les micro-organismes indésirables tout en faisant augmenter le taux de composants de valeur, tant pour la santé que pour la qualité du vin. Cette levure de vinification est mise en oeuvre dans le monde entier sous l’appellation Lalvin W15. Sans fermentation alcoolique, il n’y aurait pas de vin. Ce sont des levures de vinification de taille microscopique qui assurent ce travail de fermentation : le sucre se transforme en alcool qui se charge en arômes. Pour mettre au point une « bonne bouteille », les maîtres de chai peuvent faire leur choix parmi 150 levures de vinification différentes. Avec la Lalvin W15, ils disposent désormais d’une levure de vinification qui ne s’en tient pas là : en effet, elle peut aussi avoir un effet positif sur la composition du vin. Cette levure a été découverte par les spécialistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW sur des vignes des coteaux du château de Wädenswil. Aujourd’hui, elle est très demandée par les maîtres de chai dans le monde entier. Harmonie, qualité et santé. La levure de vinification de Wädenswil fait partie de l’espèce Saccharomyces cerevisiae. Elle constitue une véritable innovation pour trois raisons : premièrement, elle ne produit que très peu d’acide acétique, ce qui améliore le goût du vin. Deuxièmement, elle produit plus de glycérine que d’autres levures de vinification. Ce qui rend le vin plus souple et plus harmonieux. Troisièmement, elle contribue à augmenter la concentration en acide succinique. Ce composant fait baisser le pH du vin à moins de 3,5, ce qui inhibe la croissance de bactéries lactiques indésirables,celles-ci étant responsables de la présence de composants nocifs dans le vin. La levure de vinification des coteaux du château de Wädenswil optimise ainsi le goût et la qualité du vin. »

Source : service de presse de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW (Suisse)

Une levure de vinification au profit d’une meilleure saveur et d’une meilleure santé

J’aime les communiqués de presse de la sorte. Tout dans la modestie et la démonstration de l’intervention des hommes sur la vinification. Ici, vous lirez comment un industriel met en valeur les qualités de sa levure que le faiseur de vin va acheter pour orienter davantage sa vendange dans le sens souhaité par son marché.

On est très loin du travail au naturel :

Lalvin w15« Consommé avec modération, le vin est bon pour la santé, grâce à l’effet positif de certains de ses composants. Depuis quelque temps, on peut même optimiser davantage la composition du vin: en effet, les microbiologistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW ont découvert sur les coteaux du château de Wädenswil une levure de vinification qui inhibe les micro-organismes indésirables tout en faisant augmenter le taux de composants de valeur, tant pour la santé que pour la qualité du vin. Cette levure de vinification est mise en oeuvre dans le monde entier sous l’appellation Lalvin W15. Sans fermentation alcoolique, il n’y aurait pas de vin. Ce sont des levures de vinification de taille microscopique qui assurent ce travail de fermentation : le sucre se transforme en alcool qui se charge en arômes. Pour mettre au point une « bonne bouteille », les maîtres de chai peuvent faire leur choix parmi 150 levures de vinification différentes. Avec la Lalvin W15, ils disposent désormais d’une levure de vinification qui ne s’en tient pas là : en effet, elle peut aussi avoir un effet positif sur la composition du vin. Cette levure a été découverte par les spécialistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW sur des vignes des coteaux du château de Wädenswil. Aujourd’hui, elle est très demandée par les maîtres de chai dans le monde entier. Harmonie, qualité et santé. La levure de vinification de Wädenswil fait partie de l’espèce Saccharomyces cerevisiae. Elle constitue une véritable innovation pour trois raisons : premièrement, elle ne produit que très peu d’acide acétique, ce qui améliore le goût du vin. Deuxièmement, elle produit plus de glycérine que d’autres levures de vinification. Ce qui rend le vin plus souple et plus harmonieux. Troisièmement, elle contribue à augmenter la concentration en acide succinique. Ce composant fait baisser le pH du vin à moins de 3,5, ce qui inhibe la croissance de bactéries lactiques indésirables,celles-ci étant responsables de la présence de composants nocifs dans le vin. La levure de vinification des coteaux du château de Wädenswil optimise ainsi le goût et la qualité du vin. »

Source : service de presse de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW (Suisse)

Sulfite or not sulfite ; tel est le vin, avec ou sans

L’anhydride est à ce point sulfureux que certains s’en méfient plus que d’autres. Le voilà dorénavant présent sur les étiquettes de nos vins préférés comme un message sanitaire supplémentaire : Attention je suis présent à plus de 10 mg par litre !

logo toxiqueMais c’est quoi exactement au total que cet SO2 ?

D’abord, il porte plusieurs noms, ce qui n’inspire pas confiance, signe certainement d’un camouflage ou d’un abus ! Soufre, sulfite, SO2, anhydride sulfureux, dioxyde de soufre, E220 …en voici quelques unes de ces déclinaisons.

Ensuite, histoire de vous faire encore plus peur, la liste des procédés les plus courant pour fabriquer du dioxyde de soufre :

  • Grillage de tous les minerais soufrés dans des fours, puis purification (élimination des particules) et liquéfaction rapide du dioxyde de soufre formé, par refroidissement avec de la glace et du sel ou par compression.
  • Liquéfaction des gaz produits lors de la fusion de métaux non ferreux tels que le plomb, le cuivre ou le nickel.
  • Combustion de plaques de soufre, suivant la technique du méchage des fûts en bois, qui s’utilise toujours.

Mais quelles sont les diverses utilisations du soufre ? En premier lieu, il sert à produire des sulfites, des bisulfites, des métabisulfites, des hydrosulfites, des composés thionyles et sulfuryles, des sulfones, du sulfure de carbone, du thiofène… Puis de par ses effets antiparasitaire et antiseptique, l’industrie alimentaire fait appel à lui, par exemple, pour le stockage des aliments.

Son histoire avec l’homme remonte au fondement de notre histoire où nous avons pu constater que déjà à l’époque de l’Egypte Ancienne il était utilisé en tant que conservateur. En effet, son grand intérêt réside dans son pouvoir inhibiteur sur certains enzymes. De ce fait, il empêche l’oxydation des denrées alimentaires et renforce la conservation des aliments. Bien évidemment, si il vous prenez l’idée d’ingérer directement une plaquette de soufre ou d’inhaler un peu de dioxyde, vous aurez immédiatement une réaction toxique. Son utilisation suit des procédures règlementaires ce qui fait que sa « toxicité » se remarque uniquement chez les personnes sensibles, réactives, que sont certains asthmatiques par exemple. Cela se traduit par des maux de têtes, des troubles digestifs, des problèmes respiratoires. Voilà pourquoi, sa mention est obligatoire au-delà de 10mg/litre pour le vin. Et vous la retrouvez bien entendu sur d’autres produits.

Concernant le vin, le dioxyde de soufre est employé pour des raisons de précautions sanitaires de la vigne, du matériel de cave, de la vendange et du vin. Les doses maximales autorisées de SO2 peuvent aller jusqu’à 160 mg/l pour les vins rouges, 210 mg/l pour les blancs et les rosés, et jusqu’à 350 mg/l pour les liquoreux !
Techniquement, le dioxyde de soufre se présente sous 2 formes : libre et combinée. Libre c’est à dire qu’il est sous forme de gaz et qu’il protège essentiellement de l’oxydation. En gros, il chasse l’oxygène. Le CO2 fait de même dans la macération carbonique. Combinée car il s’associe principalement aux sucres et à d’autres molécules. Cela explique pourquoi il en faut davantage pour les vins liquoreux. Désolé pour les adorateurs de Sauternes

D’une manière générale, le soufre va être employé à différents moments distincts. A la vigne, pendant la maturation du raisin comme fongicide. A la cave, surtout au moment de la vendange pour empêcher que le raisin fraîchement cueilli ne parte trop vite en fermentation. Puis en cuve pour le préserver de certaines déviances durant la fermentation. Enfin, à la mise en bouteille, afin de conserver le vin en bouteille. Si vous voulez faire un vin standardisé, ayant le même goût quelque soit l’année, capable de résister aux manipulations en cave, aux différents modes de transport à travers le monde et indifférent aux maladies de la vigne, vous avez tout intérêt à vous en servir copieusement. Il va s’attaquer aux levures qui restent sur la baie du raisin pour uniformiser l’ensemble de la vendange et laisser la place à des levures « exogènes » choisies par le vigneron, plus ou moins industriel, pour les qualités aromatiques attendues. Son action antibactérienne viendra conforter parfois la pasteurisation et éliminer l’activité microbienne qui souvent concurrence l’activité des levures qui sont là pour transformer le sucre en alcool.

En conclusion, on peut déduire 2 principes simples :

Plus le raisin est sain et moins on aura besoin de soufre !!!
Plus on veut un vin naturel et moins on utilise de soufre !!!

Je ne sais pas à son époque de quoi était constitué le vin, avait-il déjà la main lourde sur le soufre ou pas, mais il est vrai que comme le vin procédait de la fermentation alcoolique, il en devenait un liquide purifié de certaines bactéries qui se retrouvaient à contrario à foison dans l’eau. D’où, cette fameuse phrase, que nous espérons tous authentique et valable de nos jours, de Monsieur Pasteur : « Le vin, la plus saine et la plus hygiénique des boissons ».