Salon verre bouteille à Nice des vins natures au bord de l’eau

salon verre bouteille nice vin nature

Nice on the Beach

Samedi 6 et Dimanche 7 juin de 17 à 22 h 30

Pour la première fois à Nice, Verre Bouteille organise 2 soirées dégustations et de ventes privées de vins bio. 16 vignerons bio-logiques de grand talent, seront présents au Hi-Beach plage privée écolo-chic du Hi-Hôtel dessiné par Matali Crasset, élève de Stark. Comme le Hi-Hôtel, qui a obtenu le label Green Globe, le Hi-Beach marque son attachement aux valeurs écologiques à travers des engagements concrets : cuisine à base de produits bio, douches solaires, produits d’entretien écologique, poubelles de recyclage sur la plage, tri de tous les déchets, papiers recyclés…

Au 47 promenade des Anglais, le Hi-Beach renoue avec la simplicité des plaisirs de la plage et du bord de mer

Un art de vivre gai et convivial où l’on se sent en harmonie avec la nature. Dans l’espace ouvert sur le bar et tourné vers la mer, tout est conçu selon une approche dynamique du « vivre ensemble ». Le restaurant propose une cuisine légère, diététique et biologique pour tous. Le chef argentin Mauro Calagreco, du Miraflor à Menton, s’est associé à la carte alors que le sushi-chef japonais Kakzuomi Ota, crée l’attraction en fabriquant à la demande ses sushis et sashimis, à la vue de tous. Lors des soirées du 6 & 7 juin, des tapas pourront être dégustés avec de très bons vins naturels…

De 17h à 22h30, ces soirées proposent de vrais échanges entre les Hommes.Disposées sur le sable, 16 tables accueilleront les vignerons et leurs bonnes bouteilles. Le droit d’entrée de 10 € donne droit à un verre de dégustation en Kwartz (Pro-Tasting de Chefs & Sommeliers) pour découvrir à son rythme les différentes cuvées proposées à la vente. D’un côté des vignerons soucieux de leur environnement et engagés dans labiodynamie, qui défendent l’identité de leur terroir, de leur savoir-faire, de leur vin. De l’autre des «consommacteurs » concernés par l’écologie et la biodiversité, qui recherchent les plaisirs sains et joyeux des vins naturels et la convivialité de la rencontre avec les producteurs. Les cavistes, sommeliers, restaurateurs, agents sont invités à la soirée du dimanche.

Salon verre bouteille à Nice des vins natures au bord de l’eau

salon verre bouteille nice vin nature

Nice on the Beach

Samedi 6 et Dimanche 7 juin de 17 à 22 h 30

Pour la première fois à Nice, Verre Bouteille organise 2 soirées dégustations et de ventes privées de vins bio. 16 vignerons bio-logiques de grand talent, seront présents au Hi-Beach plage privée écolo-chic du Hi-Hôtel dessiné par Matali Crasset, élève de Stark. Comme le Hi-Hôtel, qui a obtenu le label Green Globe, le Hi-Beach marque son attachement aux valeurs écologiques à travers des engagements concrets : cuisine à base de produits bio, douches solaires, produits d’entretien écologique, poubelles de recyclage sur la plage, tri de tous les déchets, papiers recyclés…

Au 47 promenade des Anglais, le Hi-Beach renoue avec la simplicité des plaisirs de la plage et du bord de mer

Un art de vivre gai et convivial où l’on se sent en harmonie avec la nature. Dans l’espace ouvert sur le bar et tourné vers la mer, tout est conçu selon une approche dynamique du « vivre ensemble ». Le restaurant propose une cuisine légère, diététique et biologique pour tous. Le chef argentin Mauro Calagreco, du Miraflor à Menton, s’est associé à la carte alors que le sushi-chef japonais Kakzuomi Ota, crée l’attraction en fabriquant à la demande ses sushis et sashimis, à la vue de tous. Lors des soirées du 6 & 7 juin, des tapas pourront être dégustés avec de très bons vins naturels…

De 17h à 22h30, ces soirées proposent de vrais échanges entre les Hommes.
Disposées sur le sable, 16 tables accueilleront les vignerons et leurs bonnes bouteilles. Le droit d’entrée de 10 € donne droit à un verre de dégustation en Kwartz (Pro-Tasting de Chefs & Sommeliers) pour découvrir à son rythme les différentes cuvées proposées à la vente. D’un côté des vignerons soucieux de leur environnement et engagés dans la
biodynamie, qui défendent l’identité de leur terroir, de leur savoir-faire, de leur vin. De l’autre des «consommacteurs » concernés par l’écologie et la biodiversité, qui recherchent les plaisirs sains et joyeux des vins naturels et la convivialité de la rencontre avec les producteurs. Les cavistes, sommeliers, restaurateurs, agents sont invités à la soirée du dimanche.

Connaissances et opinions des Français sur le vin de 1998 à 2008, sondage Viniflhor sur la consommation de vin

 

Depuis 1998, l’office national interprofessionnel des vins cherche à mesurer la perception du produit vin par les Français. Pour se faire, un sondage réalisé par téléphone sur un échantillon représentatif de 1000 personnes nous donne des éléments essentiels à la compréhension de notre rapport à ce si troublant et si fondamental liquide.

Bien évidemment, comme tout sondage, il a une orientation certaine, comme un à priori pris dès le départ, afin de savoir si il se vérifie, se perpétue, s’inverse etc… L’inquiétude majeure de la profession étant la diminution de la consommation de vin. La part des non-buveurs de vin, qui doivent bien boire quelque chose d’autre, grandit, passant de 23 à 26% en 10 ans ! Cela a un effet direct sur le marché français !
Ensuite, la baisse de la consommation au restaurant se confirme, même si on peut apprécier une hausse très nette de 36% à 51% du choix d’un vin au moment de l’apéritif. Ce serait une bonne nouvelle si le vin venait à remplacer certains alcool un peu fort en début de repas ! Une bonne chose en effet aussi bien pour la santé que pour le bon goût !

L’autre intérêt de ce sondage est de rechercher quel image les français ont-ils du vin. Qu’en est-il de notre exception française ? Quels sont les impacts des campagnes de dénigrements du vin considéré comme un vulgaire alcool ? Quelles sont les conséquences de l’industrialisation et de la mondialisation de la filière vin ?
A première vue, depuis 10 ans, le vin reste perçu comme un produit culturel, à la base d’un patrimoine, lié fortement à l’homme qui le conçoit et à son terroir. Par contre, on sent bien monter quelques connaissances et prises de consciences comme de savoir, en effet, que dans les vins on trouve les résidus des engrais, fongicides et insecticides, qui ont servi à cultiver la vigne, par maintenant, plus de 67% des français contre 41% en 1998.
Ce n’est pas faute, ici même, de le rappeler et d’inciter à la vigilance. D’ailleurs, à l’affirmation « on ne trouvera plus que du vin bio »,  le taux d’acceptation passe de 27% en 1998 à 46% en 2008. Soit pratiquement 1 Français sur deux qui serait disposé à ne voir plus que du vin bio sur leur table ! C’est beau !

La dernière partie du sondage est un régal pour celui qui veut se faire plaisir. On balance quelques phrases et on demande aux sondés de dire si ils sont d’accord ou pas. Histoire de voir si nous sommes enclin à changer notre rapport aux vins pour une boisson radicalement différente. On diffuse des affirmations du genre : « on trouvera du vin lyophilisé ou en poudre » qui est rejetée par 80% des français. Ouf !
Par contre, à l’affirmation « le goût boisé du vin sera obtenu en mettant du bois dans les cuves sous forme de lamelles ou de copeaux » qui n’était acceptée (plutôt ou tout à fait) que par 25% des sondés en 1998, l’est en 2008 par 40%. Et il le faut bien puisque nous l’avons en effet accepté !!!

Qu’on se rassure donc ! Les Français trouvent encore un bel intérêt au vin même si ils ont bien compris les influences de la mondialisation sur le contenu, qui peuvent d’un côté amener à un changement des pratiques oenologiques, et d’un autre côté,  les pousser à réclamer et exiger davantage de vins Bio !!!

Source : 1998 : Ipsos-Insight Marketing pour ONIVINS. 2008 sondage Efficience3 pour VINIFLHOR

MillesimeBio : Un salon de vin bio…unique

Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer  à la vitesse supérieure.

MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…

Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !

Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.

carte viticulture bio agence bio

MillesimeBio : Un salon de vin bio…unique

Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer  à la vitesse supérieure.

MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…

Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…
Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !

Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.

carte viticulture bio agence bio

Résidus de pesticides dans les vins bio : ça bouge enfin !

Oui, ça bouge, ça frémit. Il semble que l’étude de tests-achat commence à faire son effet. Le passage de la frontière est très lent entre la Belgique et la France mais on y arrive.

Cette étude (ici le détail) avait mise en évidence la présence de résidus de pesticides dans un échantillon de vins bio achetés en Belgique. Parmis, ces vins bio, il y avait un vin français, celui de la Chablisienne, cave coopérative en Bourgogne (ici article sur la chablisienne).
Je m’étais étonné de l’absence de toutes réactions que ce soit de la presse française, des acteurs concernés dans cette étude, c’est à dire ecocert et La Chablisienne, et des organes officiels de l’agriculture bio.
Il s’agit d’être vigilant, non pas pour à nouveau contraindre la viticulture, mais bien pour garantir un produit labellisé Bio. La consommation de ces produits bio est en pleine expansion. Il ne faudrait pas que sous l’effet de la demande du marché, les labels ne deviennent que des « arguments de vente » ! Il est donc nécessaire que la filière vin bio réagisse et fasse entendre sa voix !

Oui ça bouge, pour preuve, une petite brève publiée par Vitisphère à ce sujet en rappelant l’ouverture du salon Milesime bio à Montpellier. L’article n’est pas très engagé et la position semble de se mettre à distance mais c’est déjà pas mal pour un tel site qui est lu par l’ensemble de la profession.

Et puis, il y a cette réaction de La Chablisienne, prise sur le vif, lundi 19 janvier 2009 lors de la dégustation à Paris des grands vins de Bourgogne, par la journaliste Marise Sargis qui a rédigé ce billet en exclusivité sur son blog (Vin&Chère)

 

« La Chablisienne a deux hectares en agriculture biologique« , répond Hervé Tucki, ambassadeur de marque pour la coopérative bourguignonne qui rassemble 300 vignerons (photo ci-contre). « Le problème vient de ce que les parcelles sont étroites, tout en longueur et ont pu être contaminées par les voisins… » »Mais il serait dommage que ces résultats fassent abandonner la démarche…« , confie cet homme passionné.
On pourrait juste lui demander, au lieu de déjà nous parler d’abandonner cette démarche, forcément nécessaire, pourquoi ne pas mettre en place des procédures internes pour éviter ces contaminations. C’est dommage, en effet, d’avoir la volonté de produire bio et de constater un tel résultat sans réagir.

Des résidus de pesticides dans les vins bio

Dans la revue test-achats de décembre 2008 . n° 526, une enquête sur la présence de résidus de pesticides dans le vin, par R. Remy, M. Baert et M. Gonnissen.

Il suffit apparemment d’être en Belgique, de l’autre côté de la frontière donc, pour trouver une étude un peu plus approfondie et sérieuse sur la présence ou non de résidus de pesticides dans les vins Français mais aussi Allemand, Argentin, Chilien etc…
Si les Belges adorent le vin, il est à noter qu’ils se posent les mêmes questions que nous, mais que eux se donnent les moyens d’y répondre, de part le seul fait que la Belgique n’est pas un pays producteur de vin. Il y a paradoxalement moins de pression ou tout du moins de freins à mettre en place de telles études.

L’étude est mise en place après l’application du nouveau réglement européen du 1er Septembre 2008 ramenant le nombre de pesticides autorisés de 700 à 300. Le nouveau règlement fixe les limites maximales de résidus (LMR) autorisées sur et dans les denrées alimentaires destinées à l’homme. Cette limite est une relative à l’application des Bonnes Pratiques Agricoles. Elle ne souligne pas pour autant la toxicité d’un résidu de pesticide. Pour ce faire,  on dispose de deux indices, la dose de référence aigüe et la dose journalière admissible.
Au niveau européen, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a fixé une LMR pour les produits alimentaires dont le vin ne fait pas partie mais le raisin de cuve oui. C’est ensuite, à chaque état de l’union européenne de mesurer le respect de ces limites.

Le vin présentera ou non des résidus de pesticides en conséquence de l’emploi ou non de pesticides dans la vigne. On peut supposer que les vins bio n’en contiendront pas puisque, dans ce cas, les vignerons ne peuvent pas employer de pesticides, et que dans le cas de vin traditionnel, il pourra y avoir des résidus mais à une dose inférieure à la Limite Maximale de Résidus autorisées dans le raisin !

L’étude porte sur 34 vins, rouges, blancs et effervescents, issus pour moitié de l’agriculture biologique. Les vins ont été achetés sur le marché belge en mai-juin 2008. Les analyses ont porté sur la détection possible de 200 résidus de pesticides. Les auteurs précisent qu’il faut bien faire la différence entre la détection d’un résidus mesurables qui s’exprime en mg/kg ou en ppm, et, entre la détection de traces de pesticides qui s’expriment là en µg/kg. Dans le premier cas, on est certain de la présence de pesticides et de son emploi par le vigneron. Dans le second cas, on est certain de sa présence dans le vin mais on ignore sa quantité et sa provenance. Il peut s’agir alors d’une contamination depuis une parcelle voisine.

Les résultas :

Sur les Vins Traditionnel, 9 sur 17 ne comportent ni traces ni résidus. Les 8 autres contiennent de 1 à 3 résidus différents.
Sur les Vins Bio, 13 sur 17  ne comportent ni traces ni résidus.  Les 4 autres en contiennent donc.
A noter que les résidus observés sont inférieurs à la LMR fixée pour les raisins de cuve.  Les auteurs donnent en exemple le résidus le plus observé, le pyriméthanil. Sa LMR est de 1 mg/kg or la dose maximale observée a été de 0.07 mg/kg, soit 14 fois moins !

Deux conclusions à donner :

Les vins ne sont pas tous porteurs de résidus de pesticides et lorsqu’ils le sont c’est dans des quantités admissibles par les autorités européennes et très éloignées d’un quelconque danger pour la santé !
Il est anormal de trouver des résidus de pesticides dans 4 vins issus de raisins de l’agriculture biologique puisque cela prouve l’utilisation de pesticides par le vigneron. Or son cahier des charges le lui interdit et un organisme de contrôle et de certification l’a justement contrôlé pour le respecter ! On peut donc se demander si les contrôles sont réalisés correctement.

Questions Ouvertes :

Qui fera une telle étude à plus grande échelle en France sur les vins bio français afin de nous garantir la fiabilité du label Bio ?
Sachant que sur cet échantillon, le seul vin français bio à présenter des résidus de pesticides est l’un des vins de La Chablisienne, peux-t-on avoir une réaction de cette coopérative ? Comment réagissent-ils à cette étude ? Sur leur catalogue, cette cuvée n’existe plus et semble remplacée par « Dame Nature ».
Même question vis à vis de l’organisme Ecocert qui a certifié cet échantillon pour la Chablisienne. C’est tout de même délicat comme résultat !

Le tableau de Résultats des Résidus mesurables (en mg/kg ou ppm)

AGRICULTURE TRADITIONNELLE
Terres Douces 2005, Bordeaux (France, rouge) carbendazime : 0,02 fenhexamid : 0,02
Cellier Yvecourt Bordeaux 2006, Bordeaux (France, rouge) carbendazime : 0,06 iprovalicarbe : 0,01
Chablis Union des Viticulteurs 2007, Chablis (France, blanc) pyriméthanil : 0,07 fenhexamid : 0,03 iprovalicarbe : 0,01
Hilaire Rondeau Rosé d’Anjou 2007, Rosé d’Anjou (France, rosé) diméthomorphe : 0,02
Val de Uga Merlot 2006, Somontano (Espagne, rouge) carbendazime : 0,05
Gobelsburger Grüner Veltliner 2005, Qualitätswein (Autriche, blanc) azoxystrobine : 0,01 boscalide : 0,07
Riesling Classic 2007, Pfalz (Allemagne, blanc) pyriméthanil : 0,01 fenhexamid : 0,03 iprovalicarbe : 0,01
Casa Mayor Carmenère 2007, Colchagua Valley (Chili, rouge) iprodione : 0,11 fenhexamid : 0,04
Cuvée St Vincent Les Chevaliers 2006, Côtes du Rhône (France, rouge)
Cellier des Dauphins Prestige 2006, Côtes du Rhône (France, rouge)
Merlot 2007, Vin de Pays d’Oc (France, rouge)
Marquis de Marmontel, Champagne (France, vin effervescent)
Lamberti Soave 2006, Soave (Italie, blanc)
Porto ruby – port wine, Porto (Portugal, vin de dessert)
Finca Las Higueras Malbec 2007, Mendoza (Argentine, rouge)
Roodeberg 2005, Western Cape (Afrique du Sud, rouge)
Domaine du Chenoy “Butte aux lièvres” 2005, Sambre et Meuse (Belgique, rouge)

AGRICULTURE BIOLOGIQUE
La Chablisienne La Source 2004 (Ecocert), Chablis (France, blanc) pyriméthanil : 0,03
Garganega del Veneto 2006 (Biogarantie), Garganega IGT (Italie, blanc) pyriméthanil : 0,01
Vida Organica Cabernet sauvignon 2007 (Letis SA BIO), Mendoza (Argentine, rouge) carbendazime : 0,03
Nelson Bio Shiraz Oxfam 2005 (Biogarantie), Western Cape (Afrique du Sud, rouge) carbaryl : 0,02
Domaine Jean-Charles Aubert 2006 (Agriculture Biologique, Demeter), Côtes du Rhône (France, rouge)
Domaine des Coccinelles 2006 (Agriculture Biologique), Côtes du Rhône (France, rouge)
Château Haut-Pouchaud 2005 (Agriculture Biologique), Bordeaux (France, rouge)
Bordeaux Yvon Mau 2006 (Ecocert), Bordeaux (France, rouge)
Pont Neuf 2007 (Agriculture Biologique), Vin de Pays du Gard (France, rouge)
Domaine Le Verger 2007 (Agriculture Biologique), Rosé d’Anjou (France, rosé)
Champagne Fleury (Ecocert, Demeter), Champagne (France, vin effervescent)
Monasterio de Santa Ana 2006 (Consejo de agricultura ecologica Murcia), Jumilla (Espagne, rouge)
Romariz reserve ruby (Ecocert), Porto (Portugal, vin de dessert)
Josef Loimer Gemischter Satz 2005 (Austria Bio), Qualitätswein (Autriche, blanc)
Silvaner Kabinett 2007 (ECOVIN), Rheinhessen (Allemagne, blanc)
Adobe Cabernet sauvignon 2007 (IMO SCESP 004), Valle Central (Chili, rouge)
Hageling Dornfelder 2005 (Biogarantie), Hageland (Belgique, rouge)

Pas de Pesticides dans les vins bio

Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe) ont rendu publique les résultats d’une campagne d’analyses réalisée sur des vins d’Europe et du monde entier.

Commençons par la mauvaise nouvelle : On observe la contamination généralisée de ces vins par des résidus de pesticides.
Les 34 bouteilles de rouge, issues de l’agriculture intensive et conventionnelle, contiennent toutes en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents. Les niveaux de contamination observés dans ces vins sont considérablement plus élevés que les niveaux tolérés pour les pesticides dans l’eau puisque qu’on a trouvé dans certains vins testés des quantités jusqu’à plus de 5800 fois supérieures aux Concentrations Maximales Admissibles (CMA) autorisées par pesticide dans l’eau du robinet !
Cette étude apporte la preuve de la dérive de certaines pratiques en viticulture et ne fait que souligner l’impact d’une utilisation très intensive de pesticides. A savoir que 20% des pesticides utilisés dans l’agriculture le sont sur 3% de la surface agricole : les vignes.


demeter logo logo AB
La bonne nouvelle : L’étude a porté sur 40 bouteilles en tout. 6 d’entre elles sont issues de l’agriculture biologique. Elles ne contiennent aucune trace de pesticides à l’exception d’une bouteille mais à une quantité minimale et certainement par contamination. Là encore, cette étude conforte ce que tout le monde du vin sait très bien et explique l’engouement des vignerons comme des consommateurs pour les vins bio.
Alors faites confiance à tous ces vignerons qui travaillent en respectant la terre et la vigne, qu’ils soient certifiés Bio ou qu’ils s’imposent les mêmes règles strictes sans vouloir supporter une charge administrative supplémentaire. Et puis, il y a ceux qui vont plus loin comme les tenants de la bio-dynamie qui peuvent eux-aussi être certifiés, par Demeter par exemple.

C’est en passant du temps avec ces vignerons de vins naturels que l’on comprend leur combat pour un nouveau monde du vin.
Cela renforce nos choix initiaux, lors de la création de la boutique ShowVin, de privilégier ce genre de vins comme par exemple ceux du domaine de Fontedicto de Cécile et Bernard Bellahsen. Ils sont inclus dans les Forfaits Vins Caprice et Privilège.

Domaine FontedictoBernard Bellahsen